mardi 22 novembre 2005
Cette série des années 60 (1967-1968), qui doit presque tout à Patrick McGoohan, est sûrement l'une des meilleures que la télévision ait produite. A mon sens, c'est une oeuvre d'art à part entière. En 17 épisodes, cette série s'est imposée comme un culte dans la mémoire collective. Même si McGoohan a été contraint de terminer abruptement la série et même s'il existe une indéniable sur-interprétation de certains éléments de la part des fans, il n'en demeure pas moins que cette série est géniale de bout en bout. Et quand bien même ce serait par accident, cela n'enlève rien à la richesse du concept et de l'histoire qui en découle. Chacun peut projeter ses propres névroses sur les 17 épisodes et comprendre ce qui n'a probablement pas de sens absolu, mais qui demeure à jamais une énigme. N'est-ce pas cela la force d'une oeuvre : poser des questions sans donner de réponses définitives ? NE PAS LIRE CE QUI SUIT SI VOUS N'AVEZ PAS VU LA SERIE. Que le numéro 6 soit en réalité le numéro 1 m'est apparu très rapidement, parce qu'il me semblait que ce fût la seule possibilité intéressante. L'idée que le numéro 6 soit psychotique (paranoïaque et / ou schizophrène) est une possibilité, mais je lui préfère encore l'idée que le monde réel n'existe peut-être pas et qu'au contraire nous ne vivons que dans des doubles de la réalité, n'étant peut-être nous mêmes que des doubles d'originaux perdus... Ceci s'opposant, par exemple, à ce qu'écrit Clément Rosset, dont je révère le travail de philosophe (Le réel et son double). Quoi qu'il en soit, le numéro 1 est sans conteste le numéro 6. Mais la réciproque est-elle aussi facilement vraie ? :-) Il existe un certain nombre d' indices, qui préparent à la révélation finale, comme celui livré par l'épisode intitulé "Le retour", où l'on voit le numéro 6 revenir vers une copie de son appartement londonien, qui porte le numéro 1 sur sa porte... Ecouter le thème.

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Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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