mardi 8 novembre 2005

J'attends depuis des lustres une édition DVD de ce film, que je n'ai jamais vu - ce qui accentue mon désir à son égard.

Il est sorti, il y a peu, en zone 1. J'ai failli me jeter dessus. Mais il va sortir en décembre (le 6) en France, chez l'excellent éditeur Carlotta.

Claude-Jean Philippe (que j'adore et qui anime chaque dimanche, à 11 h, son ciné-club, à l'Arlequin, dans le VIe - on le répétera jamais assez) écrit ceci au sujet du film : "Le film est un extraordinaire ballet où le danseur et la danseuse étoile font valoir toute leur virtuosité. Les figures se succèdent, de la séduction, du dépit amoureux, du bonheur, de l'amertume, de la colère et du renouvellement subit de la passion. C'est une suite d'élans, de fuites et de retours, avec d'admirables pauses." "Dans ce film, Audrey Hepburn peut donner tout son registre. Vulnérable et forte, rieuse et déchirée, elle concilie le charme de la pudeur avec celui de la franchise. Tout est grâce en elle à chaque instant."

Audrey Hepburn aurait été très nerveuse à l'idée de tourner certaines scènes de nu - ce qu'elle n'avait jamais fait auparavant - mais ces séquences n'apparaissent pas dans le montage final.

La musique est, bien évidemment, de Mancini et je suppose que, comme de coutume, sa création doit parfaitement servir l'émotion véhiculée par le film. C'est un compositeur que j'apprécie particulièrement. Il agit comme un révélateur sur Audrey Hepburn.

Sans avoir vu ce film, je pense que l'on doit pouvoir le ranger au côté du beau Voyage en Italie de Rossellini, avec Ingrid Bergman et George Sanders dans les rôles principaux. L'anatomie, ou plutot l'autopsie, d'un couple est le sujet de ces deux films. J'ai toujours voulu connaître ce qu'on nous cache : ce qui se passe après le mot "fin" dans les films qui se terminent bien, les contes de fées, avoués ou non comme tels. Peut-être parce que j'ignore ce qu'est le déclin de la passion, la mort (pourtant annoncée) des sentiments trop grands pour être contenus dans nos fragiles et étroites âmes.

Les roses du Pays d'Hiver

Retrouvez une nouvelle floraison des Roses de décembre ici-même.

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Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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