vendredi 17 mars 2006
Grâce à Barrie, à la faveur de la lecture d'un petit dictionnaire d'Ecossais (ou, plus précisément de Scots - appelé en scots the Scots leid, the Scotch tung, qui est une langue germanique parlée en Ecosse et dans le nord de l'Irlande, l'Ulster, et très proche de l'Anglais. Elle est reconnue comme une langue régionale en Ecosse ; elle constitue l'idiome propre aux Basses-Terres d'Ecosse), j'ai refais connaissance avec cet homme, demeuré célèbre par cette chanson qu'il rendit populaire (en lui ajoutant peut-être quelques vers), Auld Lang Syne [auld = old ; lang = long ; syne = since, ce qui équivaut à peu près à un "il y a longtemps" ou à un "depuis tout ce temps"]. La chanson est mélancolique et évoque le "bon vieux temps jadis", celui que la mémoire sort de sa remise et nous redonne au présent. En France, nous connaissons la chanson sous cette forme : "Ce n'est qu'un au revoir mes frères". Une version populaire de cette chanson :
Should auld acquaintance be forgot, And never brought to mind? Should auld acquaintance be forgot, And days of auld lang syne? And days of auld lang syne, my dear, And days of auld lang syne. Should auld acquaintance be forgot, And days of auld lang syne?
We twa hae run aboot the braes And pu'd the gowans fine. We've wandered mony a weary foot, Sin' auld lang syne. Sin' auld lang syne, my dear, Sin' auld lang syne, We've wandered mony a weary foot, Sin' auld ang syne.
We twa hae sported i' the burn, From morning sun till dine, But seas between us braid hae roared Sin' auld lang syne.
Sin' auld lang syne, my dear, Sin' auld lang syne. But seas between us braid hae roared Sin' auld lang syne.
And ther's a hand, my trusty friend, And gie's a hand o' thine; We'll tak' a cup o' kindness yet, For auld lang syne. For auld lang syne, my dear, For auld lang syne, We'll tak' a cup o' kindness yet, For auld lang syne.
Robert Burns est né le 25 janvier 1759. Il était le fils d'un pépiniériste. Malgré la grande pauvreté de ce dernier, ses enfants eurent la meilleure éducation possible. Robert alla à l'école mais sa formation intellectuelle fut essentiellement constituée par les lectures de son père et par les siennes. Arrivé à l'âge adulte, il connaissait l'Anglais, le Français de manière livresque et les chefs-d'oeuvre de la littérature anglaise ne lui étaient pas inconnus. Il s'essaya sans succès au métier de fermier. En vue d'émigrer, il vendit un premier recueil de poèmes qui eut un grand succès. Il épousa Jean Armour. Il est mort en 1796.

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Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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