jeudi 15 novembre 2007
Je possède quelques petits trésors dans ma bibliothèque. Ils ne sont pas vraiment des trésors du point de vue de leur valeur marchande, mais certains livres sont néanmoins assez rares, comme celui-ci, dont l'édition est limitée à cinq cents exemplaires.

Je ne possède presque rien de mon enfance et n'en sais pas davantage sur ma généalogie, puisque je suis, je l'ai décrété, avec l'humour qui est le mien et qui est peut-être raté, un "enfant autochtone" (Littré : "Autokhthôn, de autos, même, et de khthôn, terre : qui est de la terre même.") c'est-à-dire un enfant naturel. De là, peut-être, sûrement, mon intérêt pour l'enfance et la biographie des auteurs aimés. Mon lieu de naissance est mon imagination et mes parents sont les livres. Nul doute que James Matthew Barrie est un ascendant que j'adopte de tout cœur si l'enfant est condamné à devenir le parent de ses parents.
J'ai hérité de Barrie mon affection pour Stevenson. Je cherche entre eux les points de contact (l'Écosse, un certain imaginaire, une mère qui s'appelle Margaret...), ce qui est aussi une manière pour moi de m'imprégner de l'Écosse, pays que je chéris, autant en imagination que dans ce désir d'y revenir - l'année prochaine, je découvrirai les îles Hébrides.
La mère de Stevenson eut l'idée d'écrire ce livre, qui se révèle être le premier chapitre de la biographie de celui qui allait devenir le grand auteur que nous connaissons. Tout y est consigné avec une précision et des détails plutôt touchants : les maladies (le croup, mais pas seulement ; Stevenson eut une enfance maladive) du petit Robert Louis Balfour Stevenson (surnommé Smout, qui signifie en scots, entre autres, un petit enfant ou un petit animal, c'est un terme affectueux, qui peut aussi désigner quelque chose de léger ou de frivole, mais aussi une truite mouchetée), ses jeux, la mort de son canari, l'adoption d'un chien, ses questions métaphysiques d'enfant, etc. On y entrevoit la figure de "Cummy" (Alison Cunningham), à qui sera dédié son Child's Garden of Verses. Cette femme fut son infirmière et sa "nounou". "Ma seconde mère, ma première femme, l'ange de mon enfance (...)"


Les petits garçons de l'époque étaient habillés comme des petites filles et réciproquement : avec une robe - et ce, jusqu'à l'âge de cinq ou six ans, mais leurs robes se différenciaient à certains détails.





Le livre est composé d'un fac-similé du journal tenu par sa mère et d'une transcription imprimée de ce dernier.


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Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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