mardi 15 juillet 2008

[Peinture de R. Wenig, qui représente Ludwig II se promenant de nuit en traîneau...]

Rétrojournal : samedi 12 juillet 2008. Nous avions prévu de terminer notre découverte par la visite du château "jumeau" de Neuschwanstein, Hohenschwangau. De ce dernier, Ludwig II connaissait tout, puisque c'est son père qui l'avait fait construire sur des ruines, tandis qu'il mourut avant que Neuschwanstein ne fût achevé. Il y a passé son enfance.
Nous aurions eu le temps de visiter le quatrième château, mais nous l'aurions fait dans une précipitation et une fatigue qui auraient tout gâché, nous avons donc décidé de revenir en Allemagne, une autre fois.
Nous sommes arrivés, ainsi que nous l'avions fait pour la visite de Neuschwanstein, à l'ouverture, afin de ne pas subir la pression des visiteurs affamés de curiosité et de culture pré-mâchée. Chose aisée, puisque nous habitons non loin.
Les allemands sont plus organisés et plus rigoureux que les français. On achète les billets en bas et on vous attribue une heure précise pour visiter, indiquée sur le ticket. Il ne s'agit donc pas de lambiner en route, pendant la montée aux châteaux (montée qui peut se faire à pied, à cheval ou... en bus - quelle horreur !). Point de clémence pour les retardataires. Ceci permet de contrôler le nombre de visiteurs par tranche horaire. Je reprocherais néanmoins la vitesse à laquelle on vous contraint lors de la visite à l'intérieur des châteaux. C'est fort dommage, car chaque pièce est d'une richesse incroyable.
Hohenschwangau possède également son charme et ses beautés, peut-être moins évidentes, car ce château paraît plus solide, plus apte à l'usage quotidien. Et pourtant... j'imagine mille choses dérobées dans cet artifice néogothique. Ludwig s'en est inspiré pour construire l'autre château.
J'ai beaucoup aimé, entre autres (mais je n'ai pas le temps de développer l'aspect pictural et culturel de l'endroit, je me limite à des anecdotes personnelles), le plafond de l'alcôve où était situé le lit que Ludwig avait fait illuminer, afin d'avoir des étoiles et la lune à regarder, lorsqu'il était allongé. Il me semble que ce détail est révélateur de son caractère, de sa complexion d'enfant génial.








La Bavière me semble une région très protégée. Les arbres sont des géants. Tout y semble pur comme au premier jour du monde.









Je vais cesser, pour le moment, ce rétrojournal, puisque l'Italie m'appelle de ses voeux - et du travail également, mais pas un travail mercenaire (épargnez-moi à jamais cette offense à ma liberté, dieux bienfaisants), un travail auquel je m'offre du fond du cœur, mais non sans heurts et douleurs.
A bientôt.
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