mercredi 12 juillet 2017
Il est des persistances rétiniennes mystérieuses, de ces moments d'alchimie au coeur de notre existence d'où jaillissent des cristallisations, qui deviendront autant des crispations de notre être que de plis sur notre visage intime. Il faut rendre sa vérité, à chaque fois que nous avons la grâce d'en être conscients, à ces concordances entre une émotion et une image. Tout cela scarifie notre âme et sculpte l'être intérieur. Tout cela nous tourne, bon gré mal gré, vers la joie pure, vers ce que Lartigue nommait « L'Étoile »  ou la « Chose ». Ce mystère inexprimable et à jamais intraduisible dans l'idiome de l'adulte. « Ce qui est dans l'Étoile reste dans l'Étoile. Aucun langage d'Étoile n'est autorisé sur terre. » Le fond de soi, cet irréductible un peu sorcier, c'est l'envie dans le coeur de l'enfant lorsqu'il est dans la lune, c'est ce désir du monde qu'il fait sien pour toujours en devenant artiste ou qui le rendra servile à ce même monde soudain devenu étranger plutôt qu'étrange, lorsqu'il pactise avec ses maîtres. Le monde ou nous ! D'abord le monde ou d'abord moi ! Lors de ma découverte de Barrie  — sa création littéraire autant que la mise en scène de son existence —, il y a plus de 10 ans, une photographie m'avait troublée et exprimait cette Chose. Elle orne toujours mon site internet dédié à Barrie. J'y retrouve l'émotion que m'a longtemps procurée l'homme-fée-et-lune, Jacques Henri Lartigue. Sa composition, la marche des personnages, leur exacte position, leurs habits (surtout ceux de la femme, ce béret que j'imagine en velours — matière insupportable et tentatrice pour ma complexion), tout éveille ou excite en moi ce sens suprasensible qui est notre lot et permet à notre âme de s'unir à l'impérissable. Ma pensée fonctionne avec des images plutôt qu'avec des concepts et c'est peut-être pour cette raison que je ne me suis jamais sentie philosophe, mais mille fois plus peintre ou photographe, bien que n'ayant nullement ce talent du cadrage ou de la couleur, sauf à considérer que les mots sont camaïeu et sortent d'un nuancier bien calé dans mon cerveau. Je suis une fille qui vit en Asperger et je commence seulement à découvrir que ma manière de penser et d'éprouver n'est pas tout à fait commune et me sépare à jamais d'une importante partie de l'humanité. Je n'en tire pas gloire, mais tristesse quotidienne et, souvent, honte de ce que je suis ou ne suis pas. Cette constatation a la consistance du gris et du fil de fer barbelé. Je m'y blesse, mais contre l'épine où je m'accroche vient toujours cogner un rayon de soleil.

Lorsque nous nous sommes retrouvés dans la campagne anglaise, en juin dernier, j'ai tout à coup demandé à notre ami Robert Greenham, qui nous avait rejoints, de prendre un cliché qui ferait écho ou pendant à cette image. L'image s'est imposée à moi, alors que nous étions assis dans l'herbe tendre. Un homme, une femme et un enfant, qui regardent droit devant eux. À quelques différences notables près, voilà des personnages qui disent aussi une histoire : autre et semblable. La première photo date de 1909 et met en scène Sir James, Sylvia et Peter Llewelyn Davies. Notre photographie célèbre un événement qui s'est également produit en 1909 : la mort de George Meredith. J'aime tisser les liens temporels. Aiôn à la chaîne, Chronos à la trame ; et la navette, c'est moi entre les mains de Barrie (le messager de Dieu).

                            Bonheur
La légende barrienne (et il n'est aucune raison, aussi triste que prosaïque, de la remettre en cause) veut que le très jeune James, en 1885, se soit précipité à Box Hill afin d'entrevoir l'ombre de ce géant littéraire qu'il admirait tant. Il le cherchait du regard derrière SA fenêtre. Il s'était assis à l'endroit même (« on a grassy bank ») où nous nous sommes installés, pour y attendre cette vision ou apparition. George Meredith, vêtu d'un costume gris et d'une cravate rouge, finit par s'avancer dans l'une des allées du jardin, en direction de Barrie. Celui-ci, épouvanté par sa propre audace, prit ses jambes à son cou et s'enfuit sans se retourner. Typique de l'esprit barrien. Bien sûr, par la suite, lui et Meredith (cet homme « qu'[il] aimai[t] davantage à chaque nouvelle visite ») devinrent de très intimes amis, et Barrie un familier de Box Hill. 
En nous rendant en ce lieu de pèlerinage, j'ai demandé à Robert Greenham de lire les dernières lignes de l'hommage de Barrie à Meredith, Neither Dorking Nor the Abbey. S'il l'avait su, Barrie pense que Meredith aurait sûrement dit que son admirateur, le noble Anon, avait rédigé ces lignes assis sur ce grassy bank avec son fameux haut-de-forme en guise d'écritoire :

               
Ce texte, publié dans un journal trois jours après la mort de Meredith puis republié en livret, est l'un des chefs-d'oeuvre de Barrie et je vais bientôt le faire paraître dans un recueil — si Dieu le veut. Je possède plusieurs éditions de ce petit livre.


Le titre est ironique : Nor Dorking [la ville près de Box Hill] Nor the Abbaye [de Westminster] fait référence au fait que l'on ne pouvait se décider à enterrer Meredith dans l'un ou l'autre endroit. Le grand écrivain, lui, désirait que ses cendres fussent jetées aux quatre vents. Un collectif d'amis et d'admirateurs, dont le Prince de Galles, souhaitaient qu'il fût inhumé à Westminster. Le Doyen Robinson refusa, au motif (officiel) qu'il n'y avait plus beaucoup de place et qu'il n'était pas du plus haut rang parmi les hommes de lettres, gageant d'ailleurs que sa renommée s'éteindrait bientôt (la véritable raison est religieuse), mais il autorisa une cérémonie dans l'Abbaye, laquelle se tint en même temps que l'enterrement des cendres à Dorking ! 
                                  
« Lorsqu’un grand homme meurt — et sans aucun doute c'était l'un des plus grands depuis Shakespeare — les immortels l'attendent au sommet de la colline la plus proche. Il leva les yeux et il vit ses pairs. Ils étaient tous jeunes, comme lui. Il agita son bâton en guise de salut. L'un d'eux, un simple jeune homme, "incroyablement mince", R. L. S. [N.D.T. : Stevenson], se détacha du groupe, avec un cri radieux : "Voici l'homme dont je vous ai parlé !" et il dévala la colline pour être le premier à serrer la main de son Maître. À cet instant précis, une voiture vide se dirigeait vers Dorking. »
À mes yeux, la fin de ce texte est l'épitomé de Barrie. Même si, comme Denis Mackail le souligne avec la pertinence et la franchise qui est la sienne, dans l'insurpassable biographie qu'il a écrite, Barrie ment ou, plus exactement, exprime une vérité artistique, qui lui est aussi nécessaire que le pain ou l'oxygène. Mais cette vérité artistique n'est en rien le contraire ou le refus de voir cette autre vérité, tristement humaine : nous sommes des êtres mortels et nous serons tous oubliés un jour, aussi grands avons-nous pu être lors de notre séjour ici. Cette vérité artistique est l'avers du courage (la vertu cardinale de Barrie) qui permet d'aimer, malgré tout, la vie telle qu'elle est et de faire de son mieux le temps que nous durons.
Notre Robert avait écrit, il y a déjà 10 ans (je ne peux croire que le temps ait passé ainsi !), un joli petit article sur les relations entre Barrie et Meredith auquel je vous renvoie. Sans Barrie, je n'aurais jamais connu Robert, qui est un homme très important dans notre vie. Notre fille l'adore, ainsi que son épouse, Sue. Ils sont des fragments de cette famille d'affinités que nous avons créée pour elle. L'affinité est plus solide et plus épaisse que le sang, qui, lui, coule, tandis que l'affinité coagule. L'âme est peut-être provisoirement la servante du corps, peut-être même que ce dernier l'entraîne dans sa chute, mais le corps, lui, est la condition nécessaire pour voir la Chose ou l'Étoile. Autre vérité artistique ou autre expression de cette même vérité, sans laquelle vivre n'aurait aucun intérêt. Surpasser le réel n'est pas le nier ni l'enjoliver pour mieux s'en cacher, mais c'est le mettre face à ses responsabilités et exiger de lui qu'il soit à la mesure du divin en nous.
J'ai déposé le livre de Barrie dans l'herbe fraîche. Ma fille était présente durant cette cérémonie improvisée. Je l'élève dans l'amour du Génie écossais, dans celui de la littérature et de l'art en général. Elle manifeste des dispositions plus grandes que les miennes et une intelligence singulière qui mérite une grande considération de notre part.

                            


                                    

À Barrie, je dois des années de bonheur et d'extase. Je lui dois même d'avoir survécu à mon enfance qui m'est revenue, avec toute la brutalité qui la définit, dans le sang, il y a presque deux mois, lorsque j'ai appris la mort de celle qui m'avait jetée dans ce monde, au milieu des années 70.
Je voyage peu. Je n'aime pas les voyages. Malheureusement, je n'ai pas l'âme d'un Valery Larbaud. Mais j'aime plus que tout imaginer les voyages et les revivre a posteriori. J'aime ces lignes de fuite... et Barrie en a dessiné beaucoup dans ma vie.
Nous avions loué une voiture à Ebbsfleet et nous nous sommes rendus dans un magnifique hôtel, une demeure qui date du XVIIe siècle










(Humour anglais ?)


Même si elle préfère le latin, qui lui paraît assez naturel, grâce à de merveilleuses méthodes que j'ai trouvées en Angleterre et au Danemark, je sens qu'A. est faite pour l'Angleterre et j'espère que ce pays ne changera pas trop de visage lorsqu'elle sera assez grande pour choisir, peut-être, d'y vivre ou d'y étudier. Pour l'heure, de solides études latines et grecques sont un prérequis pour tout enfant destiné à servir sa langue maternelle. J'ai bien conscience d'offenser et de choquer certains pédagogues et parents dont l'esprit est fort camisolé par les idéologies décadentes et perverses de cette fin de saison... Peu importe, le chemin est dessiné.

Barrie n'était pas la seule raison de notre présence dans le Surrey. Un autre homme nous y avait conduits. Bryn Terfel, ou plutôt devrais-je, à présent, dire Sir Bryn, est un homme aussi adorable que génial. Baryton-basse, qui a fait des merveilles dans le répertoire wagnérien et mozartien entre autres, il est un acteur époustouflant et excelle aussi bien à l'opéra que dans le folklore ou la comédie musicale, sans jamais manifester le dédain affecté par certains snobs qui n'aiment rien tant que cloisonner. Il est surtout, pour moi, le chanteur d'opéra préféré de notre fille — à 3 ans, cette dernière était déjà fan d'opéra et fascinée par Wagner ; elle a cultivé ce goût avec notre approbation et nous l'avons emmenée dès l'âge de 4 ans assister à divers opéras et concerts de classique, dès que cela était possible. La musique coule en elle. Elle connut Bryn Terfel grâce à mon goût, mais très rapidement il s'imposa à elle comme un choix très personnel. Nous avons eu la chance de le rencontrer plusieurs fois, ainsi que sa compagne, Hannah Stone, une très belle harpiste tout aussi amicale que lui. Nous nous efforçons d'aller le voir en concert une ou deux fois par an, en Europe. Je choisis toujours un lieu et un opéra ou un spectacle emblématiques, afin de nourrir l'imaginaire de notre fille. Lorsqu'elle avait 4 ans, je mentais déjà sur son âge, afin de lui permettre d'assister à Sweeney Todd au Coliseum, où Bryn Terfel officiait en compagnie d'Emma Thompson, par exemple. Notre dernière rencontre datait de novembre dernier, à Prague. Cette fois-ci, en juin, j'avais choisi un concert intimiste au coeur de la campagne anglaise, près de Dorking, dans un opéra fraîchement érigé et pas tout à fait achevé. Il s'agit du Grange Park Opera. 






Nous avions revêtu de beaux atours, afin de ne point déparer au milieu de ces nobles messieurs en smokings et de ces ladies en robes du soir, tenant à la main leur panier pique-nique Fortnum and Mason pour l'entracte. Notre fille eut le sentiment de se rendre à un bal et d'être Cendrillon (pas celle de Barrie), mais elle ne rencontra point son prince ce soir-là. Peu importe : l'idée est de lui laisser comprendre que tous les rêves peuvent se réaliser. Tous. Barrie le premier formula l'idée, à sa manière. « Impossible » est un mot que je refuse de prononcer lorsqu'il s'agit d'enchanter sa vie. Nous l'avons banni de notre vocable. Y compris lorsqu'à 5 ans elle se mettait à me parler des nombres négatifs ou de choses complexes. Je ne l'ai jamais sous-estimée et ne lui ai jamais parlé avec la condescendance qu'ont généralement les adultes à l'égard des enfants qu'ils traitent en inférieurs — pour leur bien, cela s'entend, parce qu'ils ne peuvent comprendre, etc. Notre fille est notre égale en droit. Elle m'apprend mille choses chaque jour et ses actes modifient durablement mon caractère, mon être viscéral. Sa seule infériorité est d'avoir besoin de notre proctection pour affronter ce misérable et dangereux monde. Pour le reste, elle est notre supérieure, même si je lui enseigne tout ce qu'elle ignore encore et le ferai pendant de longues années, le temps nécessaire pour lui transfuser le savoir acquis et les moyens de l'enrichir, si Dieu me le permet. L'enfance est la source intarissable de tout génie. Grandir, c'est déchoir, non pas parce que l'on perdrait une supposée innocence ou encore la simplicité de l'instant sans profondeur, mais parce que l'on finit, tôt ou tard, sauf si l'on est une vieille Asperger comme moi, par s'adapter au malheur et à l'impossible, aux mensonges et aux compromis. La joie comme le renoncement sont exponentiels, voyez-vous. Je ne peux pas grandir et, si je le pouvais, je ne le voudrais pas.









« Flint Cottage » revêt une importance capitale dans la biographie de Barrie, qu'elle soit réelle ou imaginée. C'est ce que j'ai nommé plus haut une cristallisation et c'est à ce titre que je voulais impérativement vivre ce moment, superposer nos ombres à la sienne. Voici le chalet d'écriture de Meredith, incrusté dans sa propriété. 


J'ai, une fois encore, vécu une expérience très troublante avec Barrie. Comme je ne suis plus tout à fait une enfant, ou en tout cas une enfant protégée par les puissances de son état, je me perds parfois et je doute — le poison que la mort sécrète en nous. Lorsque nous nous sommes assis on Barrie's Bank, j'étais en deuil de mes enthousiasmes juvéniles et je cherchais une consolation ou une confirmation du lien que j'ai toujours ressenti entre Sir James et moi. J'ai fermé les yeux et demandé le silence autour de moi, afin de faire un voeu (était-ce une prière ?) concernant l'avenir d'A. Dès que je rouvris les yeux, après avoir prononcé le dernier mot de ma supplique, un papillon vint se poser sur la main, puis sur la tête d'A. pendant un long moment. Cet instant de grâce pure, de magie même, fut capturé par l'appareil photo de Robert. Le papillon bénissait notre fille et lui signifiait son destin. J'en suis certaine. La réponse me fut donnée, instantanée et claire, et la refuser pour la reléguer du côté des forces obscures du réel serait un crime contre l'âme et même l'esprit. Ce papillon, un Melanargia Galathea — je l'appris par la suite —, nous a procuré à tous les quatre une émotion rare. Il m'a réconcilliée, resoudée.

  





George Meredith n'est plus beaucoup lu, que ce soit en France ou au Royaume-Uni. Seuls quelques poèmes subsistent encore dans la mémoire collective, mais ses romans sont quasiment inconnus en France en 2017. Cela est bien révélateur de l'état d'esprit de notre monde. Je le regrette, mais je fais le pari que son souvenir ne mourra pas avant longtemps. Barrie disait de lui :  « Ciseler des phrases est la passion de M. Meredith. Ses livres sont aussi apprêtés que des doigts surchargés de bagues. (...) Meredith a réduit en pièces les anciens lieux communs, il  les a jetés dans le chaudron pour faire épaissir de nouveaux clichés. (...) Afin d'éviter le conformisme des expressions, il tourne les mots d'une fantastique manière et montre que la langue qui a pris la froideur du cadavre peut encore être forgée ; au cours de ce processus jaillissent maints traits d'esprit. Cette pensée qui déborde des mots offre une nouvelle vie à la littérature." Oui, mais... « La majorité lit des romans, non pas pour penser, mais pour se divertir de toute pensée véritable. Ils ne s'intéresseront jamais à M. Meredith, dont la lecture est un exercice intellectuel, tout comme le sont les échecs.» (trad. C.-A. F.)
Il y a du génie dans ce poète et le génie est ce qui impose sa loi... Il ne faut donc pas perdre l'espoir qu'il y ait des jours meilleurs.





Après cet hommage rendu à l'Angleterre, nous avons passé quelques jours à Évian, en juillet, afin d'assister à un merveilleux concert dirigé par Gustavo Dudamel, qui est probablement le plus grand chef d'orchestre vivant, sinon le plus électrisant. Mon mari fut celui qui me le fit découvrir et, grâce à lui, j'ai retrouvé le besoin de travailler et la force de lutter contre mes peurs ; j'étais très affaiblie après mes mauvaises expériences théâtrales et un enchaînement de déceptions humaines. Notre fille, qui a décidément le goût sûr, est également une très grande admiratrice de Gustavo et elle espérait le rencontrer (lui aussi !) à la Grange au Lac. Par un extraordinaire concours de circonstances, le voeu a été exaucé et elle fut invitée... dans la loge du maestro !!! De merveilleuses photographies en témoignent,
mais je ne les publierai pas ici, car tout cela lui appartient et je désapprouve le fait de jeter en pâture les photos de ses enfants sur Internet. Quelques clins d'oeil, avec son accord : de dos, une silhouette... mais jamais davantage. L'épouse de Gustavo a également pris des clichés de ce duo improvisé. J'aime infiniment cette série d'images : l'équilibre des personnages parle de lui-même (avec ses deux doigts, ceux-là même d'où jaillissent la musique, Gustavo donne une harmonie au monde d'A. et sa grâce la rend solide) et il manifeste un sens du Kairos qui me réjouit et augure du meilleur. Il suffit d'y croire... La parole des sorcières est de fer, mais celle des fées est d'or. Un jour, Gustavo au pupitre et A. à la harpe, ces deux-là joueront ensemble... Il l'a dit !

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Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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