mercredi 1 février 2006

J'ai eu la chance de pouvoir me procurer ce livre, en rapport avec mon obsession number one.
On y trouve des photographies intéressantes, telle celle de son père :
ou encore celle de sa vénérée et ambiguë mère :

L'auteur de cette biographie pense ce que j'ai toujours pensé : à savoir que Le Petit Oiseau blanc contient la quintessence de Barrie. Même si j'ai traduit ce roman étrange en dilettante (je révise cette traduction pour la rendre digne de Barrie), je suis très heureuse de l'avoir fait. Je suis tombée sur ce livre par hasard, sur internet. Et j'ai su que j'avais découvert un trésor. Céline est l'auteur de mon adolescence ; Barrie est l'auteur de mes 30 ans.
Je cite le Times, à la suite de l'auteur : "(...) c'est l'une des meilleures choses que Barrie ait écrites. Du début à la fin, c'est une fantaisie absolue : il y a des fées, des oiseaux, des vieux célibataires avec de vieilles histoires d'amour, de jeunes épouses et des enfants - spécialement des enfants. Si un livre existant contient plus de savoir et d'amour vis-à-vis des enfants, nous ne le connaissons pas."
Je trouve très amusant et ironique de m'être entichée à ce point de Barrie de cette manière, quand je me délectais de propos incorrects, il y a quelques années, avec la méchanceté infinie qui me caractérise : "Comme si la vie d’un mioche avait plus de valeur que tout le genre humain réuni. Comme si un môme avait plus de cœur que n’importe quel adulte fini. Pourtant, dans la balance, qu’est-ce que ça pèse un gosse, même comparé à un vieux machin, hein ? Le vioque au moins a une pension, une petite retraite, une rente, un truc qu’on peut lui piquer ou pomper : il produit rien mais il rapporte encore à qui sait le traire, tout l’inverse du bébé ou de l’enfant premier ou deuxième âge. A quoi ça sert un nenfant pour parler clair ? C’est rien qu’une décoration dans la vie des gens qui s’ennuient, surtout des dames qui les portent en sautoir, parce qu’elles ne savent rien faire de mieux. Ça les remplit jusqu’au menton un moment. Ah, la boulangerie ou la pâtisserie, c’est autre chose que l’alchimie des ovaires pourris ! Saleté de mioches ! Si les gens savaient, par exemple, ce qu’un gniard de neuf ans a dans la caboche, ils ne se donneraient pas tant de mal à l’élever et le laisseraient ramper. Plus fastoche à écraser du talon dans la posture animale.""
Désormais, je serais presque prête à pousser des landaus, à condition que ce soit dans les Jardins de Kensington, car tous les landaus conduisent à cet endroit, dit Barrie.
Je finirai ce billet échevelé en citant Barrie, une fois de plus, lorsqu'il dit à H.G. Wells : "Tout le monde peut écrire des livres mais savez-vous remuer les oreilles ?"

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Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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