jeudi 24 novembre 2005
Citations extraites de son autobiographie, Histoire de ma vie :
"Il paraît que les bébés et les chiens sont les meilleurs acteurs de cinéma. Mettez un bébé d’un an dans une baignoire avec une savonnette, et rien qu’en essayant de la ramasser, il fera rire toute une salle. Tous les enfants, sous une forme ou sous une autre, ont du génie : le tout, c’est de le faire apparaître. "
Au sujet de Jackie Coogan, l'interprète du Kid :
"Il y avait une scène dans laquelle nous voulions que Jackie pleure réellement lorsque deux employés de l’Orphelinat viennent me l’enlever. Je lui racontai toutes sortes d’histoires poignantes, mais Jackie était d’humeur très gaie et malicieuse. Au bout d’une heure, le père déclara :
— Je vais le faire pleurer.
— Ne lui faites pas peur, ne lui faites pas de mal dis-je, éprouvant déjà des remords.
— Oh, non, non, dit le père.
Jackie était de si joyeuse humeur que je n’avais pas le courage de rester pour regarder ce que le père allait faire ; je passai donc dans ma loge. Quelques instants plus tard, j’entendis Jackie qui sanglotait.
— Il est prêt, dit le père.
C’était une scène au cours de laquelle j’arrache l’enfant aux représentants de l’Orphelinat et, tandis qu’il pleure, je le serre dans mes bras et je l’embrasse. Quand la scène fut tournée, je demandai au père :
— Comment avez-vous réussi à le faire pleurer ?
— Je lui ai raconté que s’il ne pleurait pas, nous l’emmènerions du studio pour l’envoyer vraiment à l’Orphelinat.
Je me tournai vers Jackie et je le pris dans mes bras pour le consoler. Il avait encore les joues humides de larmes.
— On ne va pas t’emmener, dis-je.
— Je le savais, murmura-t-il. Papa se payait ma tête."
Harold Llyod dans Safety Last (Monte là-dessus) de Fred Newmeyer et Sam Taylor.
Ce film est l'un des plus drôles du muet.
Bien sûr, tout est parfaitement truqué et Llyod n'est pas aussi loin du sol qu'il n'y paraît.
Dans le film, il évoque son propre nom. J'aime beaucoup ce genre de clin d'oeil. Mais le meilleur, dans le genre, est celui de Cary Grant, dans La Dame du vendredi, qui s'exclame : "La dernière personne qui ait osé me dire ça, c'est Archie Leach, juste avant que je lui coupe la gorge!". Archibald Alexander Leach étant le véritable nom de Cary Grant.
Je suis une monomaniaque de la digression !
Libellés :Cary Grant,Harold Lloyd
Association d'idées riches.
Les Marx me font penser à Laurel et Hardy et, tout à coup, je me souviens des Petites canailles (Little rascals AKA Our gang) ! en effet, l'inventeur de ces petites comédies qui mettent en scène des enfants, n'était autre que Hal Roach, celui qui a découvert Laurel et Hardy !
Savez-vous à quoi je fais allusion ?
Pour ceux de ma génération (la trentaine), il vous sera peut-être facile de vous souvenir de cette série qui est passée un temps sur Antenne 2 (si ma mémoire ne me fait pas défaut, je n'ai pas pu l'inventer). Je vais vous peut-être rafraîchir la mémoire.
Ensuite, dans les années 80, une série animée a été créée d'après la série originale. http://www.planete-jeunesse.com/sources/series.php3?cle=333&sec=1
Le meilleur lien que j'ai trouvé sur le sujet : http://en.wikipedia.org/wiki/Our_Gang
Celui-ci est également très intéressant : http://www.cyranos.ch/ourg-e.htm
Groucho (le moustachu, qui aime le cigare et fait des bons mots), Harpo (le muet qui joue de la harpe) et Chico (celui qui n'est ni moustachu ni muet mais qui joue du piano !), ainsi que les moins connus Zeppo (qui a joué dans 5 films) et Gummo (qui, sauf erreur de ma part, n'est jamais apparu à l'écran), ont laissé un souvenir impérissable dans l'hsitoire du cinéma.
J'ai revu, hier soir, At the circus. Même si ce n'est pas l'un de leurs meilleurs films, j'ai été ravie d'assister à leurs facéties. D'autres ont apposé leur nom sur leurs films, mais il me semble impossible de ne pas songer à quel point, les Marx sont plus que les acteurs de leurs films. En effet, ils imposent un véritable rythme, qui est leur style propre à chacune de leur apparition sur l'écran.
Je ne connais pas d'équivalent dans l'histoire du cinéma en ce qui concerne l'art de la catastrophe, qui est le leur. Hormis, peut-être, bien sûr, un film délirant, le film le plus délirant au monde : j'ai nommé Hellzapoppin de H.C. Potter. On a beau ne voir ce film qu'une seule fois dans sa vie, il est impossible de l'oublier. Imaginez une boule de neige qui ne cesse de grossir et vous aurez une idée de l'ampleur des dégâts !
A la différence d'autres acteurs burlesques [burlesque : de l'italien, burla, « moquerie », «plaisanterie », forme de comique caractérisée par une exagération du ridicule], il n'y a jamais de fond de tristesse ou d'amertume dans les films des Marx. Le comique n'est pas là pour pallier le tragique de l'existence humaine. C'est un comique pur, sain, un signe de bonne santé vitale et psychique. Tandis que chez Chaplin, Keaton, Llyod ou Langdon, le burlesque des situations expose plutôt un acharnement du réel contre le sujet humain.
Citations : "Ne vous fiez pas aux couples qui se tiennent par la main. S'ils ne se lâchent pas c'est parce qu'ils ont peur de s'entre-tuer."
"Un homme : j'ai épousé ma femme en secret.
Groucho : En secret ? Vous ne lui avez pas dit ? Pas étonnant qu'elle sorte avec d'autres hommes."
Groucho Marx
Je ne connais pas d'équivalent dans l'histoire du cinéma en ce qui concerne l'art de la catastrophe, qui est le leur. Hormis, peut-être, bien sûr, un film délirant, le film le plus délirant au monde : j'ai nommé Hellzapoppin de H.C. Potter. On a beau ne voir ce film qu'une seule fois dans sa vie, il est impossible de l'oublier. Imaginez une boule de neige qui ne cesse de grossir et vous aurez une idée de l'ampleur des dégâts !
A la différence d'autres acteurs burlesques [burlesque : de l'italien, burla, « moquerie », «plaisanterie », forme de comique caractérisée par une exagération du ridicule], il n'y a jamais de fond de tristesse ou d'amertume dans les films des Marx. Le comique n'est pas là pour pallier le tragique de l'existence humaine. C'est un comique pur, sain, un signe de bonne santé vitale et psychique. Tandis que chez Chaplin, Keaton, Llyod ou Langdon, le burlesque des situations expose plutôt un acharnement du réel contre le sujet humain.
Citations : "Ne vous fiez pas aux couples qui se tiennent par la main. S'ils ne se lâchent pas c'est parce qu'ils ont peur de s'entre-tuer."
"Un homme : j'ai épousé ma femme en secret.
Groucho : En secret ? Vous ne lui avez pas dit ? Pas étonnant qu'elle sorte avec d'autres hommes."
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