vendredi 3 juillet 2009
Je pense également à mon ami J.S. en publiant ce billet, qui n'est pas de moi, mais qui est celui d'un remarquable fan. Il avait, lui aussi, son ticket pour Londres...
J'avais déjà ouvert les pages-pétales de mes Roses à mon ami David, l'ami de toujours, celui au monde qui sait mes pires secrets. David est l'ami de l'enfance jamais achevée et l'ami de la personne (je ne dis pas femme, car je me sens davantage un petit garçon de huit ans qu'une femme de plus de trente ans) que je suis aujourd'hui. Je souhaite qu'il soit l'ami de mes derniers jours également. Il est, pour moi, le miroir inversé de ce que je suis. Nous évoluons comme deux lignes parallèles mais, miraculeusement, quelles que soient les routes fort différentes que nous empruntons, nous nous regardons toujours en face à la fin. Il a trahi la cause des enfants perdus en devenant père, récemment, mais mes sentiments n'ont pas changé à son égard. Il aime dire des horreurs, collectionner des amis qui ont tous quelque chose de monstrueux, Twin Peaks, les comics à la folie (il les cellophane !) et Michael Jackson. David n'est pas tout à fait réel. Un être qui avoue qu'il n'a jamais ressenti de peines réelles, hormis deux émotions violentes liées à une perte ( "J'ai été profondément bouleversé par la mort de mon chat quand j'avais dix ans et par le départ de Chris Claremont du scénario des X-Men en 1991.") est un être forcément exceptionnel.
La première fois que je l'ai rencontré, il y a très longtemps, par l'intermédiaire de mon autre ami viscéral, Olivier, j'ai été fascinée par sa personnalité si différente de la mienne et je me serais coupé une main plutôt que de passer inaperçue et de manquer la chance de devenir son amie. Nulle amputation ne fut requise. C'est arrivé, sans efforts. J'ai toujours aimé cette délicate pourriture. Il est un peu comme Peter Pan : jeune, cruel, et sans cœur, mais pas insouciant. ll m'a dit dernièrement que je pouvais mourir et qu'il n'en éprouverait certainement pas de chagrin. J'aime sa franchise. Elle est la garante de notre relation. Je préfère cela aux fausses déclarations d'amis éphémères, comme j'en ai croisé ici un ou deux. Toujours se méfier de ceux qui sont trop onctueux et prompts à des déclarations fulgurantes d'amitié. Je préfère parfois ceux qui disent ne pas tenir du tout à moi.
Aujourd'hui, par conséquent, le billet suivant est de lui. Il ne ressemble pas du tout à ce que j'attendais de lui. Tant mieux, David a encore cette capacité de me surprendre.
Et j'aime encore plus son explication que je reproduis ci-contre, sans son autorisation... J'avais demandé à David quelles images et quelle chanson il désirait pour illustrer son texte.
"J'ai volontairement écrit un texte différent de celui que vous attendiez. Je voulais éviter toute émotion. A dire vrai, je ne parle même pas de Michael dans ce texte, je fais juste une analogie entre la découverte du sexe et celle de sa musique. Puisqu'on l'accuse à tort d'être pédophile, j'en ai joué en essayant de ne pas salir sa mémoire. Je ne voulais pas de politiquement correct larmoyant. Michael comptait pour moi plus que n'importe quel artiste. Il compte toujours autant aujourd'hui, et peut-être même plus. Mais je ne ressens pas le besoin de l'exprimer. Pour votre information, j'ai failli vous envoyer deux autres textes :
- un qui dénoncerait tous ces hommages à Michael Jackson, alors qu'il ne s'agit que d'un personnage de fiction (et j'aurais apporté cent preuves qu'un tel être ne peut pas exister). Cela aurait montré à quel point Michael est unique, mais j'ai eu peur d'un côté répétitif du texte (même si celui que je vous ai envoyé souffre de ce travers),
- un qui éclairerait sa vie d'une lumière cynique (j'aurais, par exemple, rendu hommage à son père, sans le ceinturon duquel nous n'aurions jamais connu son fils, je me serais moqué de ses nombreux dons aux associations, de sa philanthropie et de son amour des enfants qui ne lui ont amené que des soucis). La cruauté du texte aurait rendu le personnage de Michael plus attachant. Quelque chose entre Zadig et Justine ou les infortunes de la vertu. Mais cela n'aurait rien eu de personnel. Même si je n'ai vraiment rien dit sur moi ni sur Michael dans le texte envoyé, j'évoque quand même un point important : cette extase qui nous forme, qu'on ne peut connaître qu'une fois et après laquelle on court pourtant pathétiquement le reste de notre existence. Une bonne définition de l'enfance, somme toute. Mais, si j'aime mon idée, je déplore le style qui affiche clairement mon manque de temps et d'inspiration. Je vous autorise à l'améliorer, ce sera facile. Si vous n'aimez pas ce texte ou si vous ne le trouvez pas adapté à votre jiaco, ne le publiez pas. Si vous voulez le modifier ou supprimer la dernière phrase (que j'ai hésité à mettre), n'hésitez pas. Pour la musique, je choisis State of shock,
parce qu'elle n'est pas très connue et parce le titre convient parfaitement au texte (j'y parle de choc). Pour la photo, je souhaite Michael en train de se tripoter comme on le voit dans les clips Black or White ou Bad. Je n'ai pas trouvé mon bonheur mais en voici quelques-unes."
*************
On peut toujours compter sur ses amis pour nous faire des vacheries. Figurez-vous que ma meilleure amie, Céline, m'a demandé d'écrire un texte sur Michael Jackson. Rien de moins.
Je suis ce qu'on appelle un fan de Michael Jackson depuis 25 ans, comme il en existe des millions, et Céline pense qu'il me serait utile de retranscrire ce que je ressens suite à sa mort par écrit. Mais que puis-je dire sur Michael qui n'ait pas été dit dix millions de fois lors des dernières 24 heures ? Comment éviter les banalités et les poncifs ? J'ai tout d'abord envisagé de décrire ce que Michael représentait pour moi, comment il m'a influencé, de raconter des souvenirs comme la première diffusion du clip Thriller lors de l'émission "Champs Elysées". A peine cette idée commençait-elle à se faire un chemin dans mon esprit que je lisais un article décrivant des souvenirs totalement identiques aux miens. J'aurais pu signer ce feuillet si ma plume était aussi élégante que celle du journaliste. Et pour cause : nous sommes toute une génération à avoir eu la chance de découvrir au moment où nous nous construisions un artiste exceptionnel, unique et inégalé. Je ne crois pas en l'universalité mais s'il y avait bien quelqu'un qui s'en approchait, c'était bien Bambi.
Mes proches trouvent étrange que je ne sois pas triste de la mort de Michael Jackson. D'une certaine façon, il était mort pour moi depuis longtemps. Et je vais vous expliquer pourquoi.
Michael Jackson a atteint la perfection et c'est là son malheur : comment pouvait-il faire pour surpasser ce qu'il avait accompli en révolutionnant la musique et le vidéoclip ? Si son œuvre a tant marqué, c'est que personne n'était préparé alors à un tel choc. On ne découvre hélas qu'une fois. Le premier amour, le premier orgasme vous marquent à vie (du moins, je vous le souhaite). A l'intensité de l'émotion ressentie à ces moments-là s'ajoute l'incomparable plaisir de la découverte. On aura beau retomber amoureux cent fois et jouir 100 000 nouvelles fois, avec bien plus d'expérience et de sagesse pour en profiter pleinement, on ne pourra pas reproduire la magie de l'exploration d'un monde d'émerveillement totalement vierge. C'est à Michael Jackson que je dois, comme tant d'autres enfants, la perte de ma virginité musicale. Quand on vous dépucèle avec ce que beaucoup appellent le meilleur album de tous les temps, aucun des albums que vous écouterez par la suite, de Michael Jackson ou d'un autre, ne pourra jamais vous toucher avec tant de force. C'est là le drame de ses fans, juste pendant du malheur de leur idole. Ils chercheront toujours à retrouver cet émerveillement initial. Ils le frôleront bien souvent, ils pourront jouir éternellement de cette musique sans jamais s'en lasser mais ils auront toujours cette petite mort en eux, cette perte, nécessaire, mais dont on ne se remet jamais vraiment. On appelle parfois l'orgasme la petite mort. Pour moi, Michael Jackson était mort depuis longtemps, depuis mon premier orgasme musical lors de la diffusion du clip Thriller dans l'émission de Michel Drucker. Comme la première fois que j'ai aimé ou que j'ai joui, il y avait quelque chose de divin dans ce moment-là. Le King of pop est mort. Vive le God of pop. Vive le Gode of pop.
**********
Sites d'intérêt : MJ Legaçy et MJ Tunes.
Et je vous recommande son autobiographie, Moonwalk, que m'a fait connaître mon ami David. On y lit quelques pages bouleversantes.
Michael Jackson était l'épigone de Fred Astaire et de Charlie Chaplin. Nul doute qu'ils se sont retrouvés...
La première fois que je l'ai rencontré, il y a très longtemps, par l'intermédiaire de mon autre ami viscéral, Olivier, j'ai été fascinée par sa personnalité si différente de la mienne et je me serais coupé une main plutôt que de passer inaperçue et de manquer la chance de devenir son amie. Nulle amputation ne fut requise. C'est arrivé, sans efforts. J'ai toujours aimé cette délicate pourriture. Il est un peu comme Peter Pan : jeune, cruel, et sans cœur, mais pas insouciant. ll m'a dit dernièrement que je pouvais mourir et qu'il n'en éprouverait certainement pas de chagrin. J'aime sa franchise. Elle est la garante de notre relation. Je préfère cela aux fausses déclarations d'amis éphémères, comme j'en ai croisé ici un ou deux. Toujours se méfier de ceux qui sont trop onctueux et prompts à des déclarations fulgurantes d'amitié. Je préfère parfois ceux qui disent ne pas tenir du tout à moi.
Aujourd'hui, par conséquent, le billet suivant est de lui. Il ne ressemble pas du tout à ce que j'attendais de lui. Tant mieux, David a encore cette capacité de me surprendre.
Et j'aime encore plus son explication que je reproduis ci-contre, sans son autorisation... J'avais demandé à David quelles images et quelle chanson il désirait pour illustrer son texte.
"J'ai volontairement écrit un texte différent de celui que vous attendiez. Je voulais éviter toute émotion. A dire vrai, je ne parle même pas de Michael dans ce texte, je fais juste une analogie entre la découverte du sexe et celle de sa musique. Puisqu'on l'accuse à tort d'être pédophile, j'en ai joué en essayant de ne pas salir sa mémoire. Je ne voulais pas de politiquement correct larmoyant. Michael comptait pour moi plus que n'importe quel artiste. Il compte toujours autant aujourd'hui, et peut-être même plus. Mais je ne ressens pas le besoin de l'exprimer. Pour votre information, j'ai failli vous envoyer deux autres textes :
- un qui dénoncerait tous ces hommages à Michael Jackson, alors qu'il ne s'agit que d'un personnage de fiction (et j'aurais apporté cent preuves qu'un tel être ne peut pas exister). Cela aurait montré à quel point Michael est unique, mais j'ai eu peur d'un côté répétitif du texte (même si celui que je vous ai envoyé souffre de ce travers),
- un qui éclairerait sa vie d'une lumière cynique (j'aurais, par exemple, rendu hommage à son père, sans le ceinturon duquel nous n'aurions jamais connu son fils, je me serais moqué de ses nombreux dons aux associations, de sa philanthropie et de son amour des enfants qui ne lui ont amené que des soucis). La cruauté du texte aurait rendu le personnage de Michael plus attachant. Quelque chose entre Zadig et Justine ou les infortunes de la vertu. Mais cela n'aurait rien eu de personnel. Même si je n'ai vraiment rien dit sur moi ni sur Michael dans le texte envoyé, j'évoque quand même un point important : cette extase qui nous forme, qu'on ne peut connaître qu'une fois et après laquelle on court pourtant pathétiquement le reste de notre existence. Une bonne définition de l'enfance, somme toute. Mais, si j'aime mon idée, je déplore le style qui affiche clairement mon manque de temps et d'inspiration. Je vous autorise à l'améliorer, ce sera facile. Si vous n'aimez pas ce texte ou si vous ne le trouvez pas adapté à votre jiaco, ne le publiez pas. Si vous voulez le modifier ou supprimer la dernière phrase (que j'ai hésité à mettre), n'hésitez pas. Pour la musique, je choisis State of shock,
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On peut toujours compter sur ses amis pour nous faire des vacheries. Figurez-vous que ma meilleure amie, Céline, m'a demandé d'écrire un texte sur Michael Jackson. Rien de moins.
Je suis ce qu'on appelle un fan de Michael Jackson depuis 25 ans, comme il en existe des millions, et Céline pense qu'il me serait utile de retranscrire ce que je ressens suite à sa mort par écrit. Mais que puis-je dire sur Michael qui n'ait pas été dit dix millions de fois lors des dernières 24 heures ? Comment éviter les banalités et les poncifs ? J'ai tout d'abord envisagé de décrire ce que Michael représentait pour moi, comment il m'a influencé, de raconter des souvenirs comme la première diffusion du clip Thriller lors de l'émission "Champs Elysées". A peine cette idée commençait-elle à se faire un chemin dans mon esprit que je lisais un article décrivant des souvenirs totalement identiques aux miens. J'aurais pu signer ce feuillet si ma plume était aussi élégante que celle du journaliste. Et pour cause : nous sommes toute une génération à avoir eu la chance de découvrir au moment où nous nous construisions un artiste exceptionnel, unique et inégalé. Je ne crois pas en l'universalité mais s'il y avait bien quelqu'un qui s'en approchait, c'était bien Bambi.
Mes proches trouvent étrange que je ne sois pas triste de la mort de Michael Jackson. D'une certaine façon, il était mort pour moi depuis longtemps. Et je vais vous expliquer pourquoi.
Michael Jackson a atteint la perfection et c'est là son malheur : comment pouvait-il faire pour surpasser ce qu'il avait accompli en révolutionnant la musique et le vidéoclip ? Si son œuvre a tant marqué, c'est que personne n'était préparé alors à un tel choc. On ne découvre hélas qu'une fois. Le premier amour, le premier orgasme vous marquent à vie (du moins, je vous le souhaite). A l'intensité de l'émotion ressentie à ces moments-là s'ajoute l'incomparable plaisir de la découverte. On aura beau retomber amoureux cent fois et jouir 100 000 nouvelles fois, avec bien plus d'expérience et de sagesse pour en profiter pleinement, on ne pourra pas reproduire la magie de l'exploration d'un monde d'émerveillement totalement vierge. C'est à Michael Jackson que je dois, comme tant d'autres enfants, la perte de ma virginité musicale. Quand on vous dépucèle avec ce que beaucoup appellent le meilleur album de tous les temps, aucun des albums que vous écouterez par la suite, de Michael Jackson ou d'un autre, ne pourra jamais vous toucher avec tant de force. C'est là le drame de ses fans, juste pendant du malheur de leur idole. Ils chercheront toujours à retrouver cet émerveillement initial. Ils le frôleront bien souvent, ils pourront jouir éternellement de cette musique sans jamais s'en lasser mais ils auront toujours cette petite mort en eux, cette perte, nécessaire, mais dont on ne se remet jamais vraiment. On appelle parfois l'orgasme la petite mort. Pour moi, Michael Jackson était mort depuis longtemps, depuis mon premier orgasme musical lors de la diffusion du clip Thriller dans l'émission de Michel Drucker. Comme la première fois que j'ai aimé ou que j'ai joui, il y avait quelque chose de divin dans ce moment-là. Le King of pop est mort. Vive le God of pop. Vive le Gode of pop.
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- Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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