mardi 8 novembre 2005
D'emblée, il me plonge dans une réalité, qui m'est propre. En effet, le mien de coeur a un grain de sable dans son mécanisme d'horlogerie qui, pour sûr, n'est (hélas !) pas suisse... Bref. Là n'est pas le sujet, même si comme Tristram Shandy je suis adepte de la digression.
Je n'aime pas Romain Duris : ce n'est pas mon genre d'homme, donc difficilement mon genre d'acteur. Je ne sais pas trop ce qu'est mon genre. Mais je n'aime pas les vilains garçons, à moins qu'ils n'aient beaucoup de classe... Néanmoins, dans ce film, il m'a fait tourner la tête. Il interprète son rôle sans failles. J'aime la douceur qui sourd de son extrême violence.
Ce film est un "remake" de Fingers de James Toback , mais on s'en fiche. Le film est un coup de poing, un poème débraillé aux allures d'oxymore.
Un très beau film, qui demeure en moi, depuis sa première (et dernière, mais le DVD est sorti) vision au cinéma.
J'ai envie de mieux connaître le cinéma de Jacques Audiard, qui n'est pas que le fils de son père (que j'aime).
Jonathan Strange and Mr Norrell, Ed. Bloomsbury, une de mes révélations de l'année 2004. Un gros livre d'une qualité stylistique exceptionnelle et dotée d'une histoire absolument prenante. La seule restriction que je ferais, si je devais en faire une, serait la lenteur. Ce n'est pas un défaut pour moi, lorsque le rythme est justifié, mais je suppose que ce ne sera pas le cas pour tout le monde. Mais je n'imagine pas que l'on ne puisse pas avoir envie de savoir le fin mot de l'histoire.
Imaginez un peu que Jane AUSTEN ait écrit un roman de fantasy. Vous auriez un livre qui ressemblerait à celui-ci. Bien qu'il soit question de l'histoire de deux magiciens, en Angleterre, nous sommes dans un roman qui reste très "réaliste", ne serait-ce que par la facture dudit roman qui est résolument écrit comme un roman classique (par cette expression j'entends roman de type pré- ou victorien par exemple), ce qui m'a frappée peu à peu. Il y a de l'humour mais un humour plutôt subtile et pince-sans-rire, qui ressemble à s'y méprendre à de l'ironie. Le ton avec lequel est écrite l'histoire donne autant de plaisir que cette dernière.
Le livre est parmi les meilleures ventes d'Amazon.com et les droits ont déjà été achetés pour le cinéma. Je ne suis guère étonnée de ce succès, mérité.
Une traduction française devait voir le jour en 2005, chez Laffont, me semble-t-il. Je ne sais ce qu'il en est.
Les illustrations de Portia Rosenberg sont très belles et ajoutent une patine au texte.
Je ne comprends pas pourquoi la mise en page de mon blog est dénaturée dans Internet Explorer alors qu'elle est parfaite dans Firefox. La barbe !
Aperçu dans une librairie, un petit livre, qui parle de tout et de rien : Les Miscellanéés de Mister Schott. Les éditions Allia me surprendront toujours agréablement.
Parmi, mes préférés : Jack l'éventreur de Robert Desnos (GENIAL !) ; Virginibus puerisque de Stevenson et Une apologie des oisifs du même Stevenson ...
Quelques achats intéressants, en occasion :
la première édition d'une biographie de Barrie publiée par Peter Davis en 1941 ! Et la première édition d'un discours de Barrie, The entrancing life, le tout pour quelques euros.
Je suis très heureuse de ces acquisitions. Ma bibliothèque va me remercier pour cette pitance de premier choix.
Il faut que je travaille sur ma thèse.
Les derniers mètres sont les plus pénibles. Rêver une "oeuvre" parfaite et se retrouver face à sa propre médiorité. J'ai pitié de moi-même.
J'attends depuis des lustres une édition DVD de ce film, que je n'ai jamais vu - ce qui accentue mon désir à son égard.
Il est sorti, il y a peu, en zone 1. J'ai failli me jeter dessus. Mais il va sortir en décembre (le 6) en France, chez l'excellent éditeur Carlotta.
Claude-Jean Philippe (que j'adore et qui anime chaque dimanche, à 11 h, son ciné-club, à l'Arlequin, dans le VIe - on le répétera jamais assez) écrit ceci au sujet du film : "Le film est un extraordinaire ballet où le danseur et la danseuse étoile font valoir toute leur virtuosité. Les figures se succèdent, de la séduction, du dépit amoureux, du bonheur, de l'amertume, de la colère et du renouvellement subit de la passion. C'est une suite d'élans, de fuites et de retours, avec d'admirables pauses." "Dans ce film, Audrey Hepburn peut donner tout son registre. Vulnérable et forte, rieuse et déchirée, elle concilie le charme de la pudeur avec celui de la franchise. Tout est grâce en elle à chaque instant."
Audrey Hepburn aurait été très nerveuse à l'idée de tourner certaines scènes de nu - ce qu'elle n'avait jamais fait auparavant - mais ces séquences n'apparaissent pas dans le montage final.
La musique est, bien évidemment, de Mancini et je suppose que, comme de coutume, sa création doit parfaitement servir l'émotion véhiculée par le film. C'est un compositeur que j'apprécie particulièrement. Il agit comme un révélateur sur Audrey Hepburn.
Sans avoir vu ce film, je pense que l'on doit pouvoir le ranger au côté du beau Voyage en Italie de Rossellini, avec Ingrid Bergman et George Sanders dans les rôles principaux. L'anatomie, ou plutot l'autopsie, d'un couple est le sujet de ces deux films. J'ai toujours voulu connaître ce qu'on nous cache : ce qui se passe après le mot "fin" dans les films qui se terminent bien, les contes de fées, avoués ou non comme tels. Peut-être parce que j'ignore ce qu'est le déclin de la passion, la mort (pourtant annoncée) des sentiments trop grands pour être contenus dans nos fragiles et étroites âmes.
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