jeudi 5 avril 2007
Approchez !
Approchez, mesdames et messieurs ! Vous aussi, les enfants, mais essuyez d'abord vos mains tachées de chocolat et secouez vos miettes. Oui, pour les oiseaux que Frédéric Clément aime tant, mais aussi en hommage au spectacle. Fermez les yeux et avancez.
Plus près.
Oui, là. Ne bougez plus.
Contemplez. Ecoutez. Respirez.
Si vous sentez, soudain, vos pieds décoller de la terre ferme, si votre coeur fait de drôles de bruits, et que vos mains se mettent à battre, ne vous faites pas de soucis, ne luttez pas, laissez-vous emportez par la brise parfumée. Le phénomène est bien connu, identifié et circonscrit par la Faculté de Médecine de Paris, et il ne se passe rien, sinon une chose très normale. Vous êtes emballés, enthousiasmés, charmés, ensorcelés, épatés, enivrés, exaltés... Vous devenez fou ! Il n'y a aucun remède et c'est une maladie contagieuse que vous transmet l'auteur.
Vous lisez Luminus tour.
Le voyage a débuté, vous ne vous étiez presque pas aperçu, et vous n'avez pas envie de rentrer à la maison, car votre foyer est ailleurs, dans votre imaginaire. Qui aurait le coeur de vous demander de sauter à pieds joints dans votre existence, ce petit point, ce petit pois séché, que vous entrevoyez du ciel sur la terre, en bas tout en bas ? Ne vous en faites pas : vous ne risquez pas de tomber. Vous volez déjà et on n'a jamais vu, au grand jamais, personne tomber du ciel.
De Frédéric Clément, je ne savais rien, avant de recevoir un petit mot sur ma page My Space. Il est apparu, dans mon esprit, sous le déguisement d'une bizarre image mentale, comme un magicien, peut-être chaussé de bottes de sept lieues, vêtu d'une cape et d'un haut-de-forme, qui est en réalité un coffre aux trésors, et de gants en peau d'astre poli. Il est presque impossible de parler de Luminus Tour, même si Vanessa et Florizelle l'ont déjà fait avant moi, car le livre ne se laisse pas capturer avec autant de facilité. Il vit sa propre vie et n'a pas tellement envie d'être dérangé. Prenez-le délicatement et posez-le sur vos genoux tendres. Il s'ouvrira seul. Si vous êtes réellement une belle âme, il vous montrera ses secrets, mais ne dérangez rien.
Parlons de choses évidentes, en espérant, que nous pourrons, par cette diversion, nous saisir du fil doré qui dépasse du livre - et qui n'est, en aucun cas, un marque-page. Tirez dessus, pour voir, et vous risquez bien des surprises !
Luminus Tour est en quelque sorte la suite de celui-ci :
Les deux livres ayant été écrit pour Mademoiselle Alys, la fille de l'auteur, à l'occasion de ses cinq ans, puis de ses quinze ans, car même les princesses vieillissent (grandissent). Luminus Tour est une promenade, une quête en quatre-vingts heures au pays des pays des contes de fées. Vous y croiserez James Matthew Barrie, Lewis Carroll et son Chat, Dorothy d'Oz, Peau d'âne, Andersen peut-être, et bien d'autres contes en formes de clins d'oeil, de grains de peau ou de beauté, de minuties, de clefs, de coeur, de tic tic... Un bric-à-brac coloré et poétique qui vous étourdira un peu, car il y a au moins dix belles idées par pages, que ce soit dans le choix des mots ou des tournures, ou bien dans l'éblouissante mise en page. A la limite, un esprit chagrin dirait que trop c'est trop. Pas moi, car je suis une gourmande, une affamée permanente.
[Le seul bémol : pourquoi ce livre est-il imprimé en Malaisie ? En France, ne sommes-nous plus capables ? Cette découverte pince mon coeur et le retourne à l'aide d'une épingle à nourrice... ]
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Retrouvez une nouvelle floraison des Roses de décembre ici-même.
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