Affichage des articles dont le libellé est lecture enchantée. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est lecture enchantée. Afficher tous les articles
lundi 9 février 2009
"Dès le milieu du mois de septembre, je lui avais ramené sans les avoir lus Tom Jones, Roderick Random, Les puritains d'Écosse, Caleb Williams et tous les autres. Il n'avait fait aucun commentaire alors, et jamais la question de mes lectures n'était revenue sur le tapis. Mais ce jour-là justement, quand nous revîmes de Cowgate, il l'aborda :
- J'ai été vraiment stupide de vous conseiller ce genre de livres ! Vous n'êtes plus assez naïf pour leur chatoiement, leur superbe... toutes ces épées clinquantes, ces étoffes chamarrées... et pas assez encore aguerri pour voir le sang sous l'hermine, la ténèbre sous l'éclat... la profondeur, la noirceur des grands maîtres du roman d'aventures..."
Jean-Pierre Ohl, Les maîtres de Glenmarkie, Gallimard, Paris, 2008, p. 150.
Entre mille autres choses, grandes et petites, ce que j'ai passionnément aimées dans ce roman, c'est la (recon)naissance d'un lecteur, d'une vocation de lecture. L'idée d'un être qui recherche, d'abord à travers un seul livre, Martin Eden, la figure de son père, et qui finit par la poursuivre dans tous les livres... Simple et magnifique idée. Car la littérature - du rivage de la lecture ou de l'océan de l'écriture - n'est rien d'autre que cette quête de notre part manquante, quelle qu'elle soit.
Libellés :lecture enchantée,littérature,miscellanées
lundi 14 avril 2008
Le secret, c'est de prendre son temps. Tout son temps, même s'il est avare en terme de floraisons.
J'ai changé !
C'est indéniable.
Vous ne pouvez pas encore savoir.
Je n'ai plus peur.
De voyages réels en voyages imaginés, je me promène sur la terre.
Mes voyages réels ne sont jamais que le passé de mes voyages imaginaires.
Ils n'en sont pas moins beaux ou nécessaires, bien au contraire. Ils me reflètent simplement à divers instants d'un temps qui n'est jamais plus le mien.
Je cherche à résoudre les énigmes que j'ai posées autrefois et dont je ne connais plus les réponses, puisque je ne suis plus tout à fait ce que je fus. C'est l'Aventure intérieure !
La vie est belle et bonne. Je me sens vivante comme un enfant ou comme une fleur de printemps, avec la conscience de la mort qui ouvre sa focale sur les jolies choses.
Je tressaille en songeant aux ruines de Waverley que, peut-être, je pourrais toucher de la main.J. M. Barrie demeure toujours le fil conducteur. Je vais dans le Surrey pour lui et il m'emmène sur les traces des Brontë, car il aimait Emily autant que je l'aime, je crois.
Dans le même esprit, je me rendrai un jour à Samoa - M. Golightly l'a promis et le mot impossible est un mot qu'il n'a jamais prononcé devant moi - sur les traces de son ami, Stevenson. Je suis prête pour ce genre de voyages qui m'auraient horrifiée il y a encore un an. Le voyage n'est plus la violence que je m'affligeais parfois. Je rêve si bien mes voyages qu'ils deviennent une part de moi.
[Joli recueil reçu récemment qui va s'ajouter à ma collection de livres anciens concernant Stevenson et l'époque à laquelle il appartient, volume auquel des fragments barriens sont insérés, ce qui le rend inestimable à mes yeux...]
Il rejoindra la dernière acquisition pour le musée Barrie, un livre assez rare qui contient un texte de Barrie que je n'avais pas encore lu et qui concerne... les ânes. En apparence, en tout cas...
Merveilleux week-end à Paris. "M. Golightly" est le maître de mes illusions autant que de ma réalité.
Point d'orgue : un très beau concert à Pleyel,
où nous nous étions rendus afin d'entendre, entre autres, Renaud Capuçon, virtuose violoniste, que j'admirais jusques alors, par disques interposés, sans avoir encore jamais assisté à l'un de ses concerts. My M. Anon m'avait prévenue en sa faveur et, quand on sait le niveau d'exigence de cet homme, devenu mon personnage de fiction préféré, c'était un gage inestimable pour moi de confiance.
Renaud Capuçon a interprété - non, il a incarné - le romantique Concerto pour violon de Mendelssohnn (opus 64) avec une ferveur et une fougue telles qu'à certain moment, à le voir et à l'entendre, je me suis dit que la vie valait vraiment la peine d'être vécue. Bien sûr, Renaud Capuçon est conscient de sa valeur, il possède l'impertinence de la jeunesse, manifeste une certaine fierté pour sa personne, mais témoigne d'une réelle générosité, d'un quelque chose qui va droit au coeur.
(Je n'ai pas résisté à la tentation de lui faire signer mon programme. Non pas que je sois une chasseuse de paraphes, quoi que...).
Le jeune chef Tugan Sokhiev est rigoureux et profondément humain avec ses musiciens. A la tête depuis assez peu du très bon Orchestre du Capitole, il semble creuser son chemin, avec beaucoup de conscience et de sûreté. Lui et son orchestre nous ont donné une grandiose interprétation de la Cinquième symphonie de Tchaïchovski, que j'essaierai de garder dans ma mémoire affective et sensorielle. (Je n'ai pas résisté à la tentation de lui faire signer mon programme. Non pas que je sois une chasseuse de paraphes, quoi que...).
Au hasard de mes pérégrinations dans les libraires de la capitale, je suis tombée nez à nez avec ce livre dans ma librairie du cinéma préférée :
et j'ai pensé à Fauna, ma si belle et si talentueuse amie, qui est de la race des reines. Elle avait écrit un noble billet sur cet acteur hors du commun. Elle avait saisi avec acuité la personnalité de cet être indéfinissable, de cette libellule-marionnette au sourire divin.
Ce livre est très pudique, très beau, taillé en pleine peau d'homme et d'âme. Il ne contient rien de trop et, en à peine cent vingt pages, cette miniature nous restitue l'élégance d'un homme que j'aurais aimé connaître, en qui je reconnais certaines des blessures qui sont miennes, et un certain idéal d'existence.
Ce livre est très pudique, très beau, taillé en pleine peau d'homme et d'âme. Il ne contient rien de trop et, en à peine cent vingt pages, cette miniature nous restitue l'élégance d'un homme que j'aurais aimé connaître, en qui je reconnais certaines des blessures qui sont miennes, et un certain idéal d'existence.
"Moi, je le dis avec orgueil, je n'ai jamais rien sacrifié pour la mangeaille." (p.19)
Je ne connais pas l'auteur de ce récit et, après avoir refermé le livre, je ne sais rien de lui, sinon qu'il a été capable de faire vivre cet autre, en qui certainement il trouvait des correspondances que l'amitié n'explique pas seulement. Peut-être a-t-il atteint ce que je nomme "le point d'effraction d'autrui" et que Deleuze nomme le charme, notion très profonde que seuls les superficiels par nature réduisent à des considérations épidermiques - alors que la peau, c'est ce qu'il y a de plus profond, pour parler comme Valéry - et qui est comme l'endroit où se cristallise la folie, la petite phobie ou obsession, qui nous sert de centre de gravité.
Il rêvait de lire sur scène une sélection des sonnets de Shakespeare dans la traduction de Jouve - dont j'ai lu le magnifique Paulina 1880, livre offert par un ami à Noël et dont il faudra que je reparle. Il n'a pas trouvé le financement. Triste moment où le réel de ceux qui paient déchire celui de ceux qui rêvent.
"Mais ne cherchez pas à comprendre, il est à la recherche de ses rêves d'enfants." (p. 109)
"Quand tu t'en vas où est le cimetière des heures parties ?
Dans mon coeur, dans mon coeur
(Il touche trois fois son coeur)
Je t'embrasse fort." (p.16)
Dans mon coeur, dans mon coeur
(Il touche trois fois son coeur)
Je t'embrasse fort." (p.16)
Regard brouillé de larmes en recopiant ces lignes.
Au revoir.
Libellés :lecture enchantée,musique classique
mercredi 26 mars 2008
D'abord une librairie de province comme il n'en existe plus guère, une main qui erre, un regard affamé, puis une couverture qui s'impose. Une couverture
qui triche un peu avec la réalité, qui donne une inflexion, comme il est souvent d'usage pour une couverture digne de ce nom.
Le tableau de John Singer Sargent (The Misses Vickers) est amputé d'un personnage.
Escamotage, disparition, arrangement avec la réalité.
Fiction.
Prémonotion du contenu du livre.
Et puis une lecture, celle d'un livre, petit et magistral, qui possède sa perversité propre - qualité essentielle en littérature, car il s'agit bien de cela.
Jeu de rôles et jeu de dupes, où les diverses strates de l'écriture et du réel énoncé sont reduites à une seule. Illusion d'optique. Quelque chose soulève ici et là la croûte des mots. Rôle discret de la ponctuation qui permet ce jeu, plus sérieux ou tragique que l'on ne pourrait le croire. Techtonique des épaisseurs textuelles.
Un journal, qui est aussi le livre que nous lisons, mais qui n'est déjà plus lui. Glissement perpétuel. Exercice de prestidigitation presque invisible. Pensée de la narratrice qui se dissimule et s'expose.
Où est la réalité ?
Combien de draperies entourent le noyau du texte ?
Qui ne parle pas dans ce livre ?
Ne rien dire du livre. Souffler une envie pour le passant. C'est tout. Je me tais.
Il existe encore un peu de littéraire, dans notre société de consommation, où les modiques écrivains se font cyniques visiteurs de commerce pour vendre leur mignon bonheur moite ou leur petit caca enrobé d'un glaçage pâtissier. Au hasard, un nom parmi cette confrérie des médiocres : l'exécrable et nullissime Anna Gavalda, qui met le Harlequin à la portée des gens bien, qui n'ont plus idée d'avoir honte de leurs lectures - triste exemple parmi de nombreux autres Marc Levy et Amélie Nothomb, cette dernière n'étant pas encore la pire... -, mais quand on perd la gêne de ses faiblesses de lecteur ou d'écrivain, tout est, hélas, permis ! Et ceci vaut aussi pour le cinéma français contemporain... et pour la culture en général.
Mais il existe des ailleurs.
Tout n'est pas encore perdu.
La preuve.
Une lecture enchantée, un dimanche, de cet écrivain que je ne connaissais pas et qui possède grand talent. De quoi me réconcilier, un moment, avec la littérature française contemporaine.
Fragments :
"En ville, la lumière est trop crue, tandis que Lord Auskin recherche la brume et le silence pour voir moins. Parfois, il me fait penser aux canaris qui chantent dans la serre. Ils chantent et leur chant semble beau, parce qu'on leur a crevé les yeux. Je me demande alors, en les écoutant, ce qui est le plus cruel : la lumière blanche des villes ou les épingles des campagnes ?" (p. 21)
"Je viens d'acheter plusieurs rames de beau papier chez le libraire. Je vais coudre des feuillets ensemble pour m'en faire de nouveaux cahiers, dans lesquels je noterai tout ce qui me semblera digne d'intérêt. J'utiliserai, pour réaliser ce petit oeuvre, l'aiguille et le fil qui me servent à rapiécer mes vêtements. J'aurai ainsi l'impression de coudre ma pensée aux entournures du monde extérieur." (p. 34)
"Je viens d'acheter plusieurs rames de beau papier chez le libraire. Je vais coudre des feuillets ensemble pour m'en faire de nouveaux cahiers, dans lesquels je noterai tout ce qui me semblera digne d'intérêt. J'utiliserai, pour réaliser ce petit oeuvre, l'aiguille et le fil qui me servent à rapiécer mes vêtements. J'aurai ainsi l'impression de coudre ma pensée aux entournures du monde extérieur." (p. 34)
Quatrième de couverture : ici.
Libellés :lecture enchantée,littérature française
jeudi 5 avril 2007
Approchez !
Approchez, mesdames et messieurs ! Vous aussi, les enfants, mais essuyez d'abord vos mains tachées de chocolat et secouez vos miettes. Oui, pour les oiseaux que Frédéric Clément aime tant, mais aussi en hommage au spectacle. Fermez les yeux et avancez.
Plus près.
Oui, là. Ne bougez plus.
Contemplez. Ecoutez. Respirez.
Si vous sentez, soudain, vos pieds décoller de la terre ferme, si votre coeur fait de drôles de bruits, et que vos mains se mettent à battre, ne vous faites pas de soucis, ne luttez pas, laissez-vous emportez par la brise parfumée. Le phénomène est bien connu, identifié et circonscrit par la Faculté de Médecine de Paris, et il ne se passe rien, sinon une chose très normale. Vous êtes emballés, enthousiasmés, charmés, ensorcelés, épatés, enivrés, exaltés... Vous devenez fou ! Il n'y a aucun remède et c'est une maladie contagieuse que vous transmet l'auteur.
Vous lisez Luminus tour.
Le voyage a débuté, vous ne vous étiez presque pas aperçu, et vous n'avez pas envie de rentrer à la maison, car votre foyer est ailleurs, dans votre imaginaire. Qui aurait le coeur de vous demander de sauter à pieds joints dans votre existence, ce petit point, ce petit pois séché, que vous entrevoyez du ciel sur la terre, en bas tout en bas ? Ne vous en faites pas : vous ne risquez pas de tomber. Vous volez déjà et on n'a jamais vu, au grand jamais, personne tomber du ciel.
De Frédéric Clément, je ne savais rien, avant de recevoir un petit mot sur ma page My Space. Il est apparu, dans mon esprit, sous le déguisement d'une bizarre image mentale, comme un magicien, peut-être chaussé de bottes de sept lieues, vêtu d'une cape et d'un haut-de-forme, qui est en réalité un coffre aux trésors, et de gants en peau d'astre poli. Il est presque impossible de parler de Luminus Tour, même si Vanessa et Florizelle l'ont déjà fait avant moi, car le livre ne se laisse pas capturer avec autant de facilité. Il vit sa propre vie et n'a pas tellement envie d'être dérangé. Prenez-le délicatement et posez-le sur vos genoux tendres. Il s'ouvrira seul. Si vous êtes réellement une belle âme, il vous montrera ses secrets, mais ne dérangez rien.
Parlons de choses évidentes, en espérant, que nous pourrons, par cette diversion, nous saisir du fil doré qui dépasse du livre - et qui n'est, en aucun cas, un marque-page. Tirez dessus, pour voir, et vous risquez bien des surprises !
Luminus Tour est en quelque sorte la suite de celui-ci :
Les deux livres ayant été écrit pour Mademoiselle Alys, la fille de l'auteur, à l'occasion de ses cinq ans, puis de ses quinze ans, car même les princesses vieillissent (grandissent). Luminus Tour est une promenade, une quête en quatre-vingts heures au pays des pays des contes de fées. Vous y croiserez James Matthew Barrie, Lewis Carroll et son Chat, Dorothy d'Oz, Peau d'âne, Andersen peut-être, et bien d'autres contes en formes de clins d'oeil, de grains de peau ou de beauté, de minuties, de clefs, de coeur, de tic tic... Un bric-à-brac coloré et poétique qui vous étourdira un peu, car il y a au moins dix belles idées par pages, que ce soit dans le choix des mots ou des tournures, ou bien dans l'éblouissante mise en page. A la limite, un esprit chagrin dirait que trop c'est trop. Pas moi, car je suis une gourmande, une affamée permanente.
[Le seul bémol : pourquoi ce livre est-il imprimé en Malaisie ? En France, ne sommes-nous plus capables ? Cette découverte pince mon coeur et le retourne à l'aide d'une épingle à nourrice... ]
******************
Libellés :lecture enchantée
lundi 17 octobre 2005
Les Anglo-Saxons ont depuis toujours compris une chose : l'enfance est le lieu de toutes les subversions possibles. L'enfance n'est certainement ce qu'on veut nous faire croire : une enclave d'innocence. Freud disait que l'enfant est un "pervers polymorphe" et il n'y avait rien de provocateur dans cette assertion. C'est la stricte vérité.
Il suffit pour s'en convaincre de regarder jouer et parler des enfants.
Certains auteurs ont eu le talent de mettre en évidence la cruauté, qui est l'apanage de l'enfance (aussi bien que celui de l'âge adulte) mais avec ce raffinement que ne possèdent plus les grands : l'inconscience (et non l'innocence) du geste ou du mot cru.
Barrie est à tort considéré, parfois, comme un auteur mièvre. Ceux qui pensent cela ne savent guère lire entre les lignes...
Agatha Christie adorait écrire certains de ses romans à partir de comptines enfantines et a même fait d'un enfant un meurtrier. Quel délice...
Libellés :enfance,James Matthew Barrie,lecture enchantée
Inscription à :
Articles
(Atom)
Quelques chapitres...
Les roses du Pays d'Hiver
Retrouvez une nouvelle floraison des Roses de décembre ici-même.
Rechercher sur mon JIACO
Qui suis-je ?
- Holly Golightly
- Never Never Never Land, au plus près du Paradis, with Cary Grant, France
- Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
Almanach barrien
Rendez-vous sur cette page.
En librairie

Où Peter Pan rencontre son double féminin...


Oeuvre de Céline Lavail


Lettres
Voyages
Écosse
Kirriemuir
Angleterre
Londres
Haworth
Allemagne
Venise
New York
Liens personnels
Le site de référence de J.M. Barrie par Andrew Birkin (anglais)
Mon site consacré à J.M. Barrie (français ; en évolution permanente)
Site de la Société des amis de J.M.Barrie (français ; en construction)
Liens affiliés à ce JIACO
"Une fée est cachée en tout ce que tu vois." (Victor Hugo)
Blog Archive
- 2020 (1)
- 2019 (1)
- 2018 (4)
- 2017 (8)
- 2016 (1)
- 2015 (22)
- 2014 (15)
- 2013 (22)
- 2012 (34)
- 2011 (20)
- 2010 (34)
- 2009 (66)
- 2008 (74)
- 2007 (143)
-
2006
(447)
- décembre(21)
- novembre(19)
- octobre(20)
- septembre(21)
- août(33)
- juillet(23)
- juin(43)
- mai(44)
- avril(62)
- mars(50)
- février(51)
-
janvier(60)
- janv. 31(3)
- janv. 30(3)
- janv. 27(1)
- janv. 26(1)
- janv. 25(4)
- janv. 24(3)
- janv. 23(3)
- janv. 22(1)
- janv. 20(2)
- janv. 19(3)
- janv. 18(2)
- janv. 17(1)
- janv. 16(2)
- janv. 15(1)
- janv. 13(5)
- janv. 12(2)
- janv. 11(2)
- janv. 10(3)
- janv. 09(1)
- janv. 08(1)
- janv. 07(2)
- janv. 05(4)
- janv. 04(2)
- janv. 03(2)
- janv. 02(2)
- janv. 01(4)
- 2005 (217)
Archives
-
►
2018
(4)
- ► juillet 2018 (1)
- ► avril 2018 (1)
- ► février 2018 (1)
-
►
2017
(8)
- ► juillet 2017 (6)
- ► avril 2017 (1)
-
►
2015
(22)
- ► décembre 2015 (3)
- ► octobre 2015 (1)
- ► avril 2015 (1)
-
►
2014
(15)
- ► juillet 2014 (3)
- ► janvier 2014 (1)
-
►
2013
(22)
- ► novembre 2013 (1)
-
►
2012
(34)
- ► novembre 2012 (1)
- ► juillet 2012 (12)
- ► avril 2012 (1)
-
►
2011
(20)
- ► décembre 2011 (1)
- ► octobre 2011 (1)
- ► septembre 2011 (1)
- ► janvier 2011 (1)
-
►
2010
(34)
- ► novembre 2010 (1)
-
►
2009
(66)
- ► juillet 2009 (11)
- ► avril 2009 (8)
-
►
2008
(74)
- ► novembre 2008 (1)
- ► septembre 2008 (4)
- ► juillet 2008 (17)
- ► avril 2008 (11)
-
►
2007
(143)
- ► décembre 2007 (8)
- ► novembre 2007 (6)
- ► juillet 2007 (14)
- ► avril 2007 (18)
- ► février 2007 (16)
-
►
2006
(447)
- ► décembre 2006 (21)
- ► novembre 2006 (19)
- ► octobre 2006 (20)
- ► septembre 2006 (21)
- ► juillet 2006 (23)
- ► avril 2006 (62)
- ► février 2006 (51)
- ► janvier 2006 (60)
-
►
2005
(217)
- ► décembre 2005 (62)
- ► novembre 2005 (98)
- ► octobre 2005 (49)