mercredi 18 juillet 2007
29 septembre 2005 - 18 juillet 2007.
827 billets.
Et tous ceux que je voulais écrire : sur Méliès, sur l'opéra, sur Louis Malle, sur l'oeuvre de Bergman, Fanny et Alexandre, sur quelques livres aimés trop fort, sur la vieillesse et le suicide... Mais il faut savoir mettre un point final. La perfection et l'entièreté ne sont pas humains. Pourtant, le principe du journal est de donner l'illusion que le lendemain peut racheter la veille et que l'on peut indéfiniment corriger le texte de notre existence. J'ai pris beaucoup de plaisir à gribouiller ce néant. J'ai rencontré quelques magnifiques personnes avec qui, je le sais, je vais poursuivre la route ; oui, je le sais. J'écris ces mots pour les autres, qui viendront peut-être me lire, trop tard, au hasard d'une recherche sur Google, par exemple.
La première page que nous lisons est aussi la dernière écrite, du moins en ce qui concerne ce genre de journal. Quant à notre propre journal, celui de notre mémoire... Il n'est peut-être pas si différent.
Après presque deux ans d'écriture quasi quotidienne, je ferme les portes et les commentaires. Cependant, si vous aviez oublié de me dire quelque chose, si d'aventure vous faisiez ma connaissance après mon départ, vous pourriez toujours m'écrire à mon adresse électronique. Et Holly G. n'est pas morte, même si elle préfère désormais qu'on l'appelle Céline-Albin Faivre.
Je continue mon travail sur le site de James Matthew Barrie, qui n'en est qu'à ses balbutiements, malgré une année d'existence. Il reste tout à faire. Le plus urgent : un plan pour se retrouver dans ce labyrinthe de pages cachées au regard immédiat. Il a proliféré sur les côtés, comme une plante tordue, qui manque d'un tuteur et ne cesse de croître au hasard des rayons du soleil, bien que de manière peut-être peu visible. Partout où sera prononcé le nom de cet homme, à qui je me consacre, vous aurez la chance (ou le risque !) de me trouver, car je me suis engagée à tout traduire de lui et je le ferai, quand bien même ce génie d'écrivain demeurerait encore longtemps inconnu des français. Les causes perdues sont les plus belles à défendre, les seules peut-être qui vaillent que l'on s'offre sans partage ni arrière-pensées.
Je vous annonce même la prochaine création d'une Société des amis de James Matthew Barrie, ouverte à tous. Nous travaillons à cette naissance. L'année prochaine, je me rendrai aux îles Hébrides et à Black Lake Cottage, afin de poursuivre mon pélerinage barrien et je partagerai avec vous cette nouvelle étape.
J'enrichirai aussi La chasse au Snark, ma page consacrée à Lewis Carroll, car j'explore sa vie, son oeuvre, ses journaux... et cette envie de le faire encore mieux connaître est présente dans mon coeur. Mais cela se fera en fonction du temps qui me sera accordé. En dents de scie, avec l'irrégularité des jours qui ne se ressemblent jamais.
Je termine avec les premiers mots qui ont inauguré ce journal, afin de boucler le cercle de l'éternel retour. Ils prennent aujourd'hui une autre valeur : "Dieu nous a donné la mémoire afin que nous ayons des roses en décembre."
Quelques chapitres...
Les roses du Pays d'Hiver
Retrouvez une nouvelle floraison des Roses de décembre ici-même.
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- Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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