lundi 19 mai 2008
Il y a longtemps que je me suis absentée. J'ai reçu beaucoup de courrier, glissé entre les fentes des volets.
Je n'ai pas le temps de répondre. Pardon. Je lis, cependant, et je vous remercie, tous et toutes. Plus tard, je viendrai à votre rencontre, le temps d'une petite lettre manuscrite ou électronique.
Le temps, je n'en aurai jamais assez ; je devrais imaginer qu'il n'est qu'une fiction destinée à m'empêcher d'aller au bout de moi-même, afin que je ne sois jamais complète ni rassasiée. Je devrais lui rendre grâce, peut-être.
Je ne suis pas encore guérie de l'existence.
Le voyage en Angleterre se range bientôt parmi les souvenirs, dans la naphtaline qui préserve les jolies choses, entre deux sachets de lavande fleuris, alors qu'il me reste encore tant à dire et à montrer et que d'autres voyages à "vocation cartographique" (je qualifie ainsi mes déplacements sur terre, puisque je pars toujours à la recherche de quelqu'un, d'un mort de préférence, et que j'en trace ainsi, en quelque sorte, la géographie intime et que je fais craquer les articulations des existences défuntes) se profilent sur la crête de l'horizon: l'Allemagne et l'Italie. La Bavière (Cher Ludwig II...) et Venise (mon escapade annuelle dans la Sérénissime). Me suivrez-vous jusque là ?
Mes herbiers sont vides. J'ai faim !
En attendant, mon très cher ami Robert a complété ce voyage chez les Brontë, à la faveur de déplacements personnels, puisqu'il s'est rendu à Penzance et qu'il m'a ramené des photographies de la maison natale de Maria Branwell, future mère des génies.
La maison est située au 25 Chapel Street. Le nom me fait tressaillir de joie.
Je vous la laisse découvrir :



Un petit arbre généalogique s'impose peut-être :


J'ai scanné quelques photographies extraites du livre vendu au musée-presbytère de Haworth, afin de vous donner une idée des petites merveilles que l'on peut trouver dans cette demeure, qui paraît encore occupée par ses anciens habitants... Et peut-être est-ce d'ailleurs le cas...

Petits effets et silhouette de la tante Branwell, qui prit soin des enfants, tendrement et financièrement, après la mort de leur mère :


Méridienne où Emily Brontë est supposée être passée de vie à trépas, à deux heures de l'après-midi, au mois de décembre de l'année 1848 :


Robes de Charlotte :



Cabinet de travail de l'austère père Brontë :



Dans la salle à manger - ou petit salon (Jane Eyre et Wuthering Heights ont été écrits ici) :



La cuisine :


Maybe more later...

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Retrouvez une nouvelle floraison des Roses de décembre ici-même.

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Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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