mercredi 16 novembre 2005
Charles Palliser est l'auteur d'un chef-d'oeuvre qui m'a rendu folle : Le quinconce, Ed. Phébus. Cinq volumes, comme son nom l'indique, qui ne viendront pas nécessairement à bout de l'énigme - des énigmes - mise(s) en scène dans cette histoire. Palliser est un écrivain vicieux et doué. Impossible d'avoir une lecture passive en lisant ces livres. Plus intrigant que Wilkie Collins (que j'adore) et Agatha Christie (que j'adore) réunis, Palliser a écrit un livre parfait, car c'est un livre que la lecture ne peut épuiser (je disais cela de ce livre-ci également, mais différemment). Il faut le lire et le relire sans cesse. C'est un livre policier, si l'on veut. Mais c'est plus que ça. C'est un livre mystérieux et un mystère ne peut se dire... Chut ! L'histoire se passe pendant la période victorienne - ma préférée - et le héros est un jeune garçon à qui on cache ses origines. Sa mère tient un journal. Leur vie est en jeu. Est-il ou non l'héritier d'un immense domaine? Qui sont ses alliés? Qui sont ses ennemis? Quel est ce secret si horrible qu'on lui dissimule? Aucune de mes questions ne peut circonscrire la trame de l'histoire et ses enjeux. Il faut le lire et se faire une opinion. Le début est un peu lent, mais tout prend son sens très vite. Impossible d'arrêter la lecture. Vous êtes prévenus: si vous commencez à lire, vous serez pris au piège et un danger vous attend. Je ne vous dis pas lequel.
Le Quinconce comprend :
L'Héritage de John Huffam
Les Faubourgs de l'enfer
Le Destin de Mary
La Clé introuvable
Le secret des cinq roses
Quatrième de couverture :
Ce roman en cinq épisodes qui fut l'un des succès des années 90 a marqué avec éclat le retour de l'imaginaire dans la fiction. Charles Palliser, un Américain devenu plus anglais que les Anglais, aura mis douze ans à bâtir son intrigue, en prenant ses références chez Dickens et surtout chez Wilkie Collins - mais en les pervertissant de façon assez diabolique : jamais peut-être dans l'histoire du roman on n'avait inventé des personnages de " méchants " d'une noirceur aussi terrifiante. Dans l'Angleterre du début du XIXe siècle, le petit John Huffam, élevé dans un village perdu, ne tarde pas à découvrir la cruauté qui fonde les castes sociales et qui déchire les êtres. A l'occasion d'une rencontre avec une gamine de son âge, il croit comprendre que sa mère, pauvre parmi les pauvres, est mystérieusement apparentée aux châtelains de l'endroit : un secret qu'il vaut mieux ne pas trop creuser si l'on veut avoir la paix. Ce secret, John consacrera sa vie à l'élucider.
Le Quinconce comprend :
L'Héritage de John Huffam
Les Faubourgs de l'enfer
Le Destin de Mary
La Clé introuvable
Le secret des cinq roses
Quatrième de couverture :
Ce roman en cinq épisodes qui fut l'un des succès des années 90 a marqué avec éclat le retour de l'imaginaire dans la fiction. Charles Palliser, un Américain devenu plus anglais que les Anglais, aura mis douze ans à bâtir son intrigue, en prenant ses références chez Dickens et surtout chez Wilkie Collins - mais en les pervertissant de façon assez diabolique : jamais peut-être dans l'histoire du roman on n'avait inventé des personnages de " méchants " d'une noirceur aussi terrifiante. Dans l'Angleterre du début du XIXe siècle, le petit John Huffam, élevé dans un village perdu, ne tarde pas à découvrir la cruauté qui fonde les castes sociales et qui déchire les êtres. A l'occasion d'une rencontre avec une gamine de son âge, il croit comprendre que sa mère, pauvre parmi les pauvres, est mystérieusement apparentée aux châtelains de l'endroit : un secret qu'il vaut mieux ne pas trop creuser si l'on veut avoir la paix. Ce secret, John consacrera sa vie à l'élucider.
Quelques chapitres...
Les roses du Pays d'Hiver
Retrouvez une nouvelle floraison des Roses de décembre ici-même.
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- Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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