Je vais au moins justifier l'usage de mon pseudonyme sur ce blog, en parlant d'Holly Golightly, aujourd'hui.
C'est une de mes héroïnes préférées de la littérature et le film de Blake Edwards me l'a rendue encore plus chère, même s'il la travestit en un être un peu différent de celui auquel a donné vie Truman Capote. 
D'abord, Capote voulait Marilyn Monroe pour le rôle. Marilyn qu'il a dépeinte magnifiquement dans un passage de Musique pour caméléons. Steve McQueen était pressenti pour le rôle qu'interpréta, en dernière instance, George Peppard, car il était engagé pour Wanted : Dead or Alive. Mais, au final, le couple est plutôt réussi.
Marilyn eût été plus ambigue dans le rôle à première vue, mais à bien y songer, la nature angélique d'Audrey Hepburn apporte un contraste saisissant à son personnage, à la désinvolte Holly G. le choix fut donc judicieux.
Je me sens infiniment proche d'Holly, à cause de son désespoir esthétisant, de sa féroce envie de vivre malgré tout. Je l'aime.
J'ai horreur du titre français, qui ne restitue en rien le sens de la nouvelle de Capote, ni même de son adaptation cinématographique. La nouvelle de Capote est pessimiste et le personnage d'Holly, une femme insaisissable, sans ancre, elle ressemble par bien des aspects à ce qu'il écrit ailleurs de Marilyn : "Mais si conforme au "type" [de la femme fatale] que soit Marilyn par certains côtés, elle n'y appartient pas véritablement : elle manque trop de dureté ; et puis elle est capable d'une grande concentration en matière de sensibilité, le vrai secret pour qu'un talent quelconque puisse agir. Ce qui est le cas chez elle. " (Public people and private places / Les chiens aboient, Ed. Gallimard, p.192).
La chanson "Moon river" a été écrite spécialement pour elle, de façon à ce qu'elle ne soit interprétée que sur une octave, Audrey n'étant pas une chanteuse. Un post-producteur voulait couper cette chanson et Audrey Hepburn s'y est fermement opposée ! Décidement... ceci fait écho à ce qu'Enro disait dans un de ses commentaires au sujet de My fair lady.
Audrey explique que la scène où Holly jette son chat par la portière du taxi est une des scènes qui lui a coûté le plus à tourner.
Tiffany fut ouvert, pour la première fois de son existence, un dimanche, pour les besoins du film.

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Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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