mardi 13 décembre 2005

J'ai visionné un épisode du Prisonnier, Danse de mort. J'y ai remarqué la présence de Mary Morris, dans le rôle du numéro 2, costumée en Peter Pan. Ce qui est à souligner, c'est le fait qu'elle avait déjà joué sur scène le rôle de Peter Pan, dans les années 40. Amusant, n'est-ce pas ? C'est le genre de petits détails dont je suis à l'affût pour mon futur site internet.

Noël me rappelle à ce classique de la littérature. On me l'avait offert, autrefois, lorsque j'étais petite. Où es-tu mon enfance ? Qu'il est difficile d'être vieux à trente ans ! Je n'ai pas relu ce roman de Victor Hugo depuis ce lointain Noël. J'ai perdu cette édition (impossible de me souvenir de la couverture qui drapait les pages) au cours de mes nombreux déménagements et, ce matin, un irrésistible besoin de ce livre m'agite. Tout me revient. Une claque dans le cœur. Je n'avais pas bien, je le crains, compris les sacrifices de Fantine et la force d'âme de Jean Valjean. Je ne parle même pas de l'ambiguïté inhérente au caractère de Javert. Hugo me poursuit ou peut-être est-ce l'inverse. Ne suis-je pas allée le rejoindre à Guernesey ? http://www.visitguernsey.com/ Je pense à Juliette Drouet, sa maîtresse à vie, qui a tant sacrifié à ce monstre (de la littérature), qui l'a suivi dans son exil. Cela en valait-il la peine, chère âme ? Le coeur du "grand petit homme" battait-il si fort pour vous ?


Je sacrifie à cette tradition, l'après-midi, et à toutes les autres heures de la journée. Sans ma drogue, je ne suis plus moi. C'est mon seul vice (avouable). Je ne carbure qu'au thé.
Contrairement au café, cette substance ne provoque en moi aucun effet secondaire. Le café, qui est un inotrope positif, d'après mon médecin préféré, est néfaste pour mon coeur. Le thé, lui, est une boisson qui me stimule sans me laisser au bord de l'agonie.
En cette période de Noël, je rends hommage au thé de Noël de Mariages frères, L'esprit de Noël. Cette dénomination me fait illico presto songer à Dickens. Le goût de ce breuvage est délicatement épicé.
A déguster avec des scones tièdes, du beurre, de la crème fraîche très épaisse et de la confiture d'orange.
Je vous invite dans le salon de thé de Mariage Frères, dans le VIe arrondissement (13 rue des Grands-Augustins). A moins que vous ne préfériez quelque endroit plus traditionnel et exotique... Dans ce cas, allez rendre visite à Madame Li. Il s'agit d'une authentique maison de thé.
Vous me rencontrerez peut-être ici ou là...



Lors d'une promenade, hier matin, dans un grand magasin, qui vend des produits "culturels", je suis tombée nez à nez avec ce DVD (zone 2, contrairement à la photo qui agrémente ce billet), accompagné d'un CD. Pour moins de 20 euros, vous avez un grand film et un CD. Pourquoi pas ? D'autant plus que peu de films ne me font de l’œil, en ce moment, au cinéma. Je n'ai pas reconnu tout de suite le film dont il s'agissait, car le titre français n'était pas apposé sur la jaquette et j'avais oublié l'original. La version française nous donne une traduction étrange : "La femme aux chimères". Je ne comprendrai jamais ce qui motive les professionnels du métier à choisir des titres aussi saugrenus ou éloignés de l'original. Qu'est-ce qui les motive à cette infidélité ou à cette surenchère interprétative ? Quoi qu'il en soit, le sujet de mon billet quotidien n'est pas là. Je me réjouis plutôt de la sortie de ce DVD dans notre contrée. J'aime beaucoup les films musicaux, inspirée ou non de la vie de personnages réels, dans la lignée de The Glenn Miller Story d'Anthony Mann, avec le magnifique James Stewart (qui a toujours rivalisé dans mon coeur avec Cary Grant) ou, plus récemment, de Accords et désaccords (Sweet and Lowdown) de Woody Allen. Michael Curtiz n'est plus à présenter. C'est un grand cinéaste, qui a oeuvré dans des registres divers (Robin des Bois, Noël blanc ou Capitaine Blood). Tout le monde a vu et pleuré devant Casablanca. L'histoire interprétée par Kirk Douglas est celle d'un homme, un trompettiste blanc (inspiré par Bix Beiderbecke, célèbre dans les années 20, terrassé par l'alcool la décennie suivante) depuis sa découverte de la musique jusqu'à son inéluctable déchéance, puis sa miraculeuse rédemption (le cinéma aime faire plaisir aux spectateurs). A noter que Harry James donne son souffle à l'instrument dont est censé jouer Kirk Douglas. Le plus beau morceau du film est le standard intitulé "With a Song in My Heart" que l'on retrouve, bien évidemment, sur le CD. Extrait : ici. Doris Day est toujours aussi pimpante dans ce film et Lauren Bacall toujours aussi fatale.

Les roses du Pays d'Hiver

Retrouvez une nouvelle floraison des Roses de décembre ici-même.

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Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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