vendredi 15 décembre 2006
Je suis un peu absente. Pas à moi-même, mais à ce JIACO, à ma page sur Carroll et à mon site sur Barrie. Pourtant, je prépare de jolies choses dans mes chaudrons.
Je suis aussi en partance. Dans mon esprit en tout cas.
Noël me kidnappe.
J'habite un arc-en-ciel, en ce moment. C'est très confortable et l'on voit le monde sous un autre angle, à travers d'autres couleurs.
Beaucoup de travaux et de recherches m'éloignent, parfois, non pas de mon ordinateur (tout de même plus efficace qu'une Underwood), mais de mon journal de bord, de mon foutoir et de mon gueuloir virtuels. Je suis moins présente en ce moment, mais je ne lâche pas l'affaire. Et puis de toutes les façons, il existe quelques beaux et bons esprits qui tiennent de meilleurs journaux que le mien. Personne n'est indispensable, ici comme ailleurs. La seule chose précieuse est la foi que l'on possède et l'envie que l'on a de la transmettre. Je ne parle pas de foi religieuse mais d'enthousiasme au sens étymologique du terme. Je suis davantage mue par un daimôn que par un hypothétique Dieu. Si Dieu a le visage et l'esprit de Groucho Marx, comme je le pense parfois, je suis prête à lui rendre hommage, mais son sens de l'humour m'est quelquefois incompréhensible.
J'écrirai donc un peu (beaucoup ?) moins tant que je n'aurai pas trouvé un rythme qui me convienne parfaitement, afin de ne pas oeuvrer sur trop de fronts à la fois.
Je demande à ceux qui me lisent et m'écrivent de ne point s'inquiéter. Toute lettre recevra réponse mais le délai sera un peu étendu.
Prochainement, j'aimerais poster (comme promis) deux billets sur le suicide, un sur la conception du mal par Kant (non, ne fuyez pas !), une chronique sur un livre que l'on m'a envoyé et demandé de "critiquer", et quelques lignes sur Antonin Artaud et Le Moine de Lewis qu'il a réécrit mais dont on peut aussi lire la traduction fidèle de Léon de Wailly, ainsi qu'un petit paragraphe sur Melmoth de Maturin.
J'ai beaucoup tardé à parler de ces deux (trois) romans qui ont forgé la lectrice que je suis. Je suis bien persuadée que ceux qui me lisent fidèlement connaissent, au moins de réputation, ces deux oeuvres incandescentes que je tiens en très haute estime. En attendant, je compte me réfugier dans quelque château plus ou moins imaginaire. Qui sait ce qui appartient en propre à la folie du créateur ou au créateur lui-même ? [Arthur Rackham, illustration pour Le songe d'une nuit d'été de W. Shakespeare]
[Un des châteaux de Louis II de Bavière, Neuschwanstein - voir le billet sensible de Fauna ]

Les roses du Pays d'Hiver

Retrouvez une nouvelle floraison des Roses de décembre ici-même.

Rechercher sur mon JIACO

Qui suis-je ?

Ma photo
Holly Golightly
Never Never Never Land, au plus près du Paradis, with Cary Grant, France
Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
Afficher mon profil complet

Almanach barrien

Rendez-vous sur cette page.

En librairie

En librairie
Où Peter Pan rencontre son double féminin...

Réédition !! (nov. 2013)

Réédition !! (nov. 2013)
Inédit en français

Actes Sud : 10 octobre 2012

Une histoire inédite de J. M. Barrie

En librairie le 2 juin 2010

Actes Sud, juin 2010.

En librairie...

Terre de Brume, septembre 2010.

Tumblr

Tumblr
Vide-Grenier

Cioran tous les jours

Cioran tous les jours
À haute voix, sur Tumblr

Une de mes nouvelles dans ce recueil

Oeuvre de Céline Lavail


Voyages

Related Posts with Thumbnails



Écosse Kirriemuir Angleterre Londres Haworth Allemagne Venise New York

Copenhague Prague

Les vidéos de mes voyages sont consultables ici et là...

Liens personnels

"Une fée est cachée en tout ce que tu vois." (Victor Hugo)

J'apprends le mandarin

Blog Archive

Entrez votre adresse de courriel :

Lettre d'information barrienne

Archives