jeudi 6 décembre 2007
Mon JIACO possède un système de protection qui me permet de savoir qui réutilise mon modeste travail ailleurs sur Internet. Hier, quelle ne fut pas ma stupéfaction de constater que l'on avait transvasé de ce journal vers un blog de fortune (constitué d'un bric à brac grapillé ici et là et dédié à Marilyn Monroe) toutes les captures d'écran que j'avais faites du film Love Happy, sans bien sûr m'en demander permission - ce qui était, à mes yeux, une politesse des plus élémentaires. Mais il faut croire que certaines valeurs sont décédées de nos jours.

On me rétorquera à bon droit que je n'ai pas plus de légitimité à user de ce film ou de certaines photographies, certes mais il ne s'agit pas du même tort. J'use d'un droit de citation, qui ne cause pas de préjudice aux auteurs. J'apporte, par mon travail (faire des captures d'un film et les améliorer avec un logiciel prend un temps, non négligeable), une once de plus-value. Je me plais à m'imaginer un instant cicérone. Mais qu'en est-il de celui qui détrousse et qui ne prend aucune peine, qui ne paie pas un peu de sa personne ?
Internet est un imbroglio en matière de droits d'auteur, mais je pense que le bon sens et cet autre sens, que l'on dit moral, devrait simplement guider les consciences. Il s'agit aussi de cette qualité, presque morale, que l'on appelle le tact. Et, si vous ne savez pas de quoi il s'agit, lisez Jankélévitch.

Je demande, agacée mais courtoise, à la personne d'enlever ces captures et celle-ci a le front de me répondre, sans éprouver la moindre gêne, par l'insulte caractérisée. Sur son blog et sur ce journal - je n'ai bien sûr pas posté ce commentaire, émaillé de fautes d'orthographe et autres réjouissances stylistiques. En outre, elle se permet de me faire remarquer qu'elle avait indiqué la source de ces captures - ce qui ne constitue pas un droit sur le travail d'autrui ; associer mon petit journal à un blog qui n'a pas mes faveurs n'est pas un privilège dont je puisse me prévaloir - et qu'ainsi elle me faisait l'honneur de me citer ! Elle ajoute qu'elle aurait pu se servir sans rien dire et que je n'ai donc aucun motif de me plaindre !

J'en ris de bon coeur, ce matin, puisque le péché est véniel, même si virtuellement il possède en lui les ressources d'un mal plus grand... Je ne compte plus le nombre de personnes qui reprennent mes textes - et, là, c'est plus grave à mes yeux - sans vergogne. Récemment, une personne avait recopié des pages entières du site consacré à J.M.Barrie, sans avoir idée que cet acte pût être apparenté à une exécrable piraterie. J'ai déposé plainte auprès de l'hébergeur et le blog fut fermé. Je le ferai à chaque fois que je prendrai en défaut qui abuse de ma foi en l'autre.

Quelle tristesse de voir mes mots et mes petits travaux forcés par d'autres ! Sont-ils démunis à ce point ? A leur place, j'aurais plus d'ambition dans le plagiat et dans le vol.

Allez piller M. Assouline, par exemple, ou d'autres professionnels, et laissez les dilettantes en paix.

Ce journal est un herbier. D'abord, un carnet de mémoire pour son auteur, puis un partage avec ceux qui s'égarent ici. Je n'ai aucune prétention, aucun autre désir que celui de solidifier certaines idées vagabondes, mais je n'accepte pas que l'on agisse sans noblesse avec l'intention qui préside à la floraison des roses. Je continuerai à offrir les dérisoires présents que je peux à ceux qui veulent les recueillir, mais je n'admets pas le vol et l'usurpation.

Les roses du Pays d'Hiver

Retrouvez une nouvelle floraison des Roses de décembre ici-même.

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Never Never Never Land, au plus près du Paradis, with Cary Grant, France
Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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