mercredi 30 avril 2008
Vendredi 25 avril
Nous embarquons à la gare de King's Cross, pour un train qui s'arrêtera à Leeds où nous prendrons un autre train, direction Haworth - ou plus exactement Keighley, d'où nous irons à Haworth en taxi. Les premières classes de ce train sont particulièrement raffinées, plus qu'en France. On dirait un petit restaurant. Il y a des prises électriques pour les ordinateurs. Certains Anglais, parmi les personnes âgées, sont tout de même vraiment conformes à l'image que nous nous faisons des Anglais. Les jeunes sont, comme partout ailleurs : dévergondés, assez mal embouchés et habillés comme des voyous.
Les Anglais de Londres sont assez énervés, toujours en partance, lisant les journaux gratuits distribués un peu partout dans les rues et buvant des cafés sans répit.
Installés à nos places réservées – le train est peu rempli - , je décide de dormir un peu, car une longue journée nous attend.
Arrivés à Haworth, nous découvrons d'abord notre lieu de résidence, une luxueuse Guest House de style victorien avec tout le confort moderne. Ashmount est son nom. Je la recommande chaleureusement aux futurs visiteurs de Haworth. Les propriétaires sont charmants.
C'est l'ancienne demeure du Docteur Ingham qui la construisit en 1870. C'est lui qui se rendit au chevet de Charlotte, quand elle mourut en 1855 et à celui de son père, six ans plus tard.
Notre chambre comporte un lit à baldaquin, comme chez nous, et une vue magnifique.
Très vite, nous partons à la découverte de Haworth. Un premier cimetière, qui n'est pas celui que nous cherchons.
Le lieu ressemble à ce que je connais de l'Ecosse : des petites maisons à pierres grises et des hauteurs vallonnées. La rue principale, pavée, qui monte jusqu'au ciel. Et puis le cimetière attenant au presbytère des Brontë.
Un choc. Des dizaines et des dizaines de tombes, à perte de vue, des pierres tombales majestueuses ou penchées, parfois brisées.
Un monde bordé d'un liseré de mousse. Plus étonnant: des centaines de corbeaux qui parlent, qui hurlent à la mort ou à la vie et qui font leur nid dans les arbres torturés. Leur chant funèbre est sublime.
Je reviendrai parler de ce cimetière de manière plus sérieuse et, en attendant, je vous recommande ce livre-ci (que j'ai acheté) :
L'auteur est un guide qui propose un tour du cimetière. Il narre des choses assez troublantes. Nous y reviendrons.
La tour de l'ancienne église que nous apercevons sur les vidéos est demeurée intacte – puisque l'église a été reconstruite – et c'est sous un des piliers que sont enterrés les Brontë (mais pas Anne...). L'église n'est pas ouverte et nous ne pourrons pas la visiter avant le lendemain. Vous devrez donc attendre, vous aussi, un peu.
A SUIVRE...
(MERCI DE RESPECTER LE COPYRIGHT DES DOCUMENTS.)
Nous embarquons à la gare de King's Cross, pour un train qui s'arrêtera à Leeds où nous prendrons un autre train, direction Haworth - ou plus exactement Keighley, d'où nous irons à Haworth en taxi. Les premières classes de ce train sont particulièrement raffinées, plus qu'en France. On dirait un petit restaurant. Il y a des prises électriques pour les ordinateurs. Certains Anglais, parmi les personnes âgées, sont tout de même vraiment conformes à l'image que nous nous faisons des Anglais. Les jeunes sont, comme partout ailleurs : dévergondés, assez mal embouchés et habillés comme des voyous.
Les Anglais de Londres sont assez énervés, toujours en partance, lisant les journaux gratuits distribués un peu partout dans les rues et buvant des cafés sans répit.
Installés à nos places réservées – le train est peu rempli - , je décide de dormir un peu, car une longue journée nous attend.
Lorsque je m'éveillerai, je serai chez les Brontë. Je me frotte les yeux, je les écarquille. Est-ce bien vrai ? Il faut préciser que j'en rêve depuis au moins dix ans, sinon plus. Mais si nous n'y sommes pas venus avant, c'est uniquement par ma faute. J'ai dû apprivoiser beaucoup de mes craintes.
Arrivés à Haworth, nous découvrons d'abord notre lieu de résidence, une luxueuse Guest House de style victorien avec tout le confort moderne. Ashmount est son nom. Je la recommande chaleureusement aux futurs visiteurs de Haworth. Les propriétaires sont charmants.
C'est l'ancienne demeure du Docteur Ingham qui la construisit en 1870. C'est lui qui se rendit au chevet de Charlotte, quand elle mourut en 1855 et à celui de son père, six ans plus tard.
Notre chambre comporte un lit à baldaquin, comme chez nous, et une vue magnifique.
Très vite, nous partons à la découverte de Haworth. Un premier cimetière, qui n'est pas celui que nous cherchons.
Le lieu ressemble à ce que je connais de l'Ecosse : des petites maisons à pierres grises et des hauteurs vallonnées. La rue principale, pavée, qui monte jusqu'au ciel. Et puis le cimetière attenant au presbytère des Brontë.
Un choc. Des dizaines et des dizaines de tombes, à perte de vue, des pierres tombales majestueuses ou penchées, parfois brisées.
Un monde bordé d'un liseré de mousse. Plus étonnant: des centaines de corbeaux qui parlent, qui hurlent à la mort ou à la vie et qui font leur nid dans les arbres torturés. Leur chant funèbre est sublime.
Je reviendrai parler de ce cimetière de manière plus sérieuse et, en attendant, je vous recommande ce livre-ci (que j'ai acheté) :
L'auteur est un guide qui propose un tour du cimetière. Il narre des choses assez troublantes. Nous y reviendrons.
La tour de l'ancienne église que nous apercevons sur les vidéos est demeurée intacte – puisque l'église a été reconstruite – et c'est sous un des piliers que sont enterrés les Brontë (mais pas Anne...). L'église n'est pas ouverte et nous ne pourrons pas la visiter avant le lendemain. Vous devrez donc attendre, vous aussi, un peu.
A SUIVRE...
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Libellés :Angleterre,Brontë,Haworth,voyage
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