samedi 25 septembre 2010


C'est devenu une habitude : je poste toujours une vidéo de présentation lorsque paraît un livre auquel j'ai donné un peu (voire beaucoup) de moi-même... C'est probablement ma façon de lui souhaiter bonne chance tout autant que de lui dire très officiellement adieu. Je ne fais jamais qu'une seule prise (d'où mes maladresses...) et j'improvise sur le vif, sans fards (admirez mes "baggy eyes", les mêmes que ceux de Barrie, à la fin de sa vie – et pour cette seule raison ils me sont chers). Seule m'importe, au fond, l'envie de garder trace de ce présent éternel et paradoxal, de partager un instant avec ceux et celles qui m'accompagnent depuis cinq ans (puisque ce JIACO a vu le jour en septembre 2005 à quelques jours près) et les autres, si précieux, les amis de toujours, d'enfance surtout. Le jour où je ne serai plus capable de me montrer telle que je suis, dans mes limites, mes faiblesses et mon entière vérité du moment présent, je cesserai de parler, d'écrire et de hanter ce petit monde qui est le mien – et le vôtre, pour peu que vous en ayez envie. J'aime l'impudeur tant qu'elle révèle la jointure entre le réel – en l'occurrence mon extériorité, cette persona sur laquelle, à un certain niveau, je n'ai aucun pouvoir – et l'imaginaire – ce sensible que je palpe des paupières, mon intériorité la plus profonde, l'endroit jusqu'où je peux aller sans l'atteindre tout à fait. Je donne à voir mes diverses ombres, mes contradictions, mon impudente joie de vivre, mon pessimisme le plus léché, mais la dernière ombre, celle qui compte plus que toutes les autres, personne ne l'entrevoit, pas même moi. Mais je la devine parfaitement en ayant l'illusion de figer cet impossible présent entre une date et quelques images de ce moi qui n'est déjà plus moi et qui ne l'a peut-être jamais été... 



lundi 20 septembre 2010
"Le pathos de Dickens est larmoyant : il est forcé et délibéré, parce que son intention est précisément de nous faire pleurer aussi fort qu’il nous fait rire. Il introduit des enfants dans ses histoires, des enfants qu’il fera peut-être mourir afin de ralentir le mouvement de l’histoire. On peut également le comparer à ces acteurs qui savent qu’ils meurent bien et qui insistent pour faire tout un acte de cette seule scène. Il nous dit qu’il a versé bien des larmes en écrivant la mort du petit Paul* [de même Barrie prétend avoir pleuré en écrivant Margaret Ogilvy] et il certain que des milliers d’autres par la suite ont pleuré en lisant ce passage, et tout particulièrement s’il est lu à haute voix par un lecteur de talent qui sait à quel moment sa voix doit se briser. Mais ce chapitre est un tire-larmes et il trahit la faiblesse de l’auteur qui s’empresse de s’épancher de cette morbide manière . Nous ne ferions pas grand cas du médecin censé nous soigner qui nous inviterait à entrer dans son cabinet afin de contempler un petit garçon à l’agonie. C’est exactement ce que fait Dickens et il nous prie de voir comment il peut poétiser le plus joliment du monde au chevet du mourant."
(J.M.B. à propos du style de Dickens, trad. C.-A.F.) 


Ne vous fiez pas à cette seule citation, car Dickens est bien l'un des maîtres de Barrie, mais non le seul... et Sir James Matthew l'admirait infiniment. 


En ce qui me concerne, Dickens est le Dieu de mon univers païen, même s'il n'est pas en mesure de rivaliser, dans ma vie, avec Barrie. Toutefois, je fais miens ces mots de Barrie  : "Celui qui n’a pas ri ou pleuré avec Dickens a renoncé à un droit de naissance."

*Dombey {in Dombey and Son}



mardi 14 septembre 2010


Décidément, l'hiver tarde à venir.
Voilà, je suis presque passée de l'autre côté et je sais, enfin.
Il n'y a rien d'autre, de l'autre côté. On est toujours l'autre de son autre moi, mais on n'est jamais, désespérément, que le même. C'est cela le secret de l'ombre de Peter Pan : la conscience qui saisit des reflets, des eidôla, et ne peut se saisir elle-même. Inutile de démultiplier son moi, de le projeter dans mille théâtres d'ombres : la nuit que l'on porte en soi est toujours silence. Il n'y a aucun sens ni suc à tirer d'elle en la perçant du regard. Je suis déjà crevée. Vous aussi. Le sens est toujours extérieur. Il y en moi deux coeurs qui battent et je ne sais plus lequel est le mien. Je ne sais ce que recouvre cet intérieur que je nomme conscience et qui n'est qu'un mot comme un autre, une projection hors de moi – quel que soit ce moi, à l'endroit où je suis crevée. 


Ah, Peter ! Je te dois tant ! Mais me pardonneras-tu, un jour, de t'avoir un peu trahi ou d'avoir donné cette apparence à ceux-qui-ne-savent-pas ? Je n'ai choisi l'autre voie que pour mieux te donner raison, mon garçon, et parce que, toi, tu n'es fait que d'Aiôn et, moi, je ne suis rien d'autre qu'une frêle fille de Chronos. Je ne pouvais plus faire semblant. Je suis déjà vieille, Peter. Je vais bientôt mourir, tandis qu'en chaque enfant qui naît, tu survis ; tu te nourris, vampire, des rires et des jeux de ces innocents qui ne savent pas qu'en oubliant l'heure, tu leur voles un peu de leur vie, chaque jour...


***

Je reviens ici, un trop court moment, pour déposer un faire-part de naissance : le 23 septembre 2010 ce nouvel opus fera son entrée dans le monde.

La quatrième de couverture est de votre servante. J'espère qu'elle ne fera pas fuir les éventuels aventuriers des librairies... Inutile de préciser que la première que j'avais rédigée était trop sombre – morbide ? – et que mon éditeur, très délicatement, m'a incitée (à juste titre, hélas) à bannir les mots "mort" et "larmes", de crainte que le grand public ne soit effrayé et n'ose déposer le livre entre de benjamines mains... Pourtant, la meilleure compagne de jeu des enfants est la Mort. On devient adulte lorsqu'on oublie ce savoir particulier de l'enfance. Barrie jouait sous la table sur laquelle était déposé le cadavre de son frère. Les enfants jouent avec nos souvenirs, avec notre passé, comme avec des osselets. Ils auraient tort de s'en priver. Après tout, on ne les fait que pour leur accorder le privilège de nous enterrer. 


Peter, lui, enterre tout le monde. Et, même si je lui ai toujours préféré Hook, Peter demeurera toujours pour moi le seul spectateur honnête de mon existence. 








Peter Pan dans les Jardins de Kensington a été publié, pour la première fois, en 1906, en Angleterre; en 1907, Hachette le publia en France sous le titre fort étonnant de Piter Pan dans les Jardins de Kensington. Il existe deux versions anglaises (et non américaines, il faut le souligner) de référence de Peter Pan dans les Jardins de Kensington. La première, en date de 1906 (et ses rééditions), comporte 50 planches de Rackham. La seconde (publiée en 1912) et ses rééditions comportent ces mêmes 50 planches, avec une nouvelle illustration (le magnifique frontispice ci-contre) ainsi que des illustrations en noir et blanc qui n'existaient pas dans la première version et ses rééditions. Il me semble important de le préciser, d'autant plus que seule l'édition de 1912 dispose les illustrations dans l'ordre et au regard du texte. C'est à partir de cette version (j'ai la chance de la posséder) que  j'ai bien évidemment travaillé.

Plus tard, en France, furent publiées des éditions destinées aux enfants, des juvenilia. 
Un exemple, parmi d'autres, que je n'ai acquis que par curiosité :




C'est proprement abominable. La personne qui a adapté le texte a fait preuve d'une niaiserie insupportable qui donne des envies de meurtres. 
Plus proche de nous, il exista une édition de ce conte, publié par les Éditions Corentin, en petit format, mais la traduction était fautive en de nombreux endroits et ne comportait pas toutes les illustrations de Rackham ni ne leur rendait justice. 
Peter Pan dans les Jardins de Kensington est le conte tiré du Petit Oiseau blanc. Mais Barrie avait légèrement amendé les pages qui décrivaient la naissance de Peter Pan, le premier Peter, l'âme du second – plus célèbre que son double. J'ai écrit une nouvelle traduction de ces chapitres, en respectant les modifications de Barrie et en améliorant le travail de la novice que j'étais à l'époque (et je que je suis moins, on peut l'espérer). 
J'ai déployé tous les efforts possibles afin que mon éditeur – en la circonstance, Terre de Brume – soit vigilant aux coquilles (le "péché mignon" de cette maison d'édition qui a, cependant, le grand mérite de publier des textes rares ou inédits en français, mais peu de moyens) cette fois-ci. À cet égard, je remercie chaleureusement mon ami Jean-Christophe Boutin, pour son amitié indéfectible et pour sa relecture. Je n'ai pas encore le livre en mains, je ne peux donc préjuger du résultat final. 

La préface ("Le Péan de Pan") que j'ai signée et dont je livre  ci-dessous un extrait est, elle aussi, inédite. 



"Peter Pan n’existe pas !

Il faut, enfin, révéler cette vérité.
Mais qu’est donc Peter Pan ? Il n’est rien d’autre que l’ombre de nous-mêmes.
Peter Pan n’est même pas éternel ; il n’est qu’immortel ; car toute la différence qui existe entre l’éternité et l’immortalité, c’est que la première ne possède ni début ni fin et le temps ne la soucie donc guère ; l’éternel est en dehors du temps, tandis que celui qui est doté d’immortalité est, un jour, né, et demeure à jamais dans l’entre-deux du temps et du néant atemporel. La position est intenable ! À moins de concevoir le Temps dédoublé en deux temps, chronos et aiôn… Et naître est bien la malédiction, si l’on en croit la sagesse tragique du Silène (1). L’humain, lui, est éphémère : il naît et meurt. Dans cette limite résident à la fois tout don et toute malédiction. Peter Pan, lui, ne cesse pas de ne pas naître, en appelle à une mort qui, jamais, ne viendra le délivrer : il subit la malédiction sans bénéficier de son versant positif. Peter Pan désire la mort (« Mourir sera une prodigieuse aventure ! »), parce qu’il aspire à la vie, à ce qui ferait de lui un « véritable petit garçon », fait de chair, de temps (chronos) et de sang. En cela, il présente bien des points communs avec un autre personnage de la littérature : le Pinocchio de Collodi. Mais, pour mourir et pour vivre, il faut naître.
(…)
L’ombre des grands poètes (romantiques ou non) danse, telle une flamme mourante, dans ce livre que vous tenez entre les mains et que, peut-être, innocente âme, vous déposerez dans la chambre de votre enfant. De Wordsworth, Shelley, Lamb et de quelques autres Barrie tira une étincelle pour donner naissance à Peter, qui est de la race de Pan et de Dionysos. Et même si, bien avant Barrie, les fées peuplaient déjà les Jardins de Kensington – en témoigne le poème de Thomas Tickell, Kensington Gardens, publié en 1722 –, c’est lui qui rendra immortels certains lieux. Rien ne prouve que Barrie ait lu Tickell ; en revanche, il est certain qu’il ne pouvait pas ne pas connaître William Wordsworth et sa fabuleuse ode, Intimations of Immortality from Recollections of Early Childhood (Présages de notre immortalité tirés des souvenirs de notre prime enfance), tant l’esprit de Peter Pan et celui de l’ode sont à l’unisson. Citons, en particulier, ces mots : « À présent, je ne puis plus revoir les choses que j’ai vues » ; « Notre naissance n’est que sommeil et oubli (…) Les cieux nous environnent à notre heure première » ; « Les ombres de la prison commencent à se refermer sur l’enfant qui grandit (…) » (2) Pour le poète, il existe un état de grâce lié à cette existence qui précède la naissance et qui laisse une trace en nous, cause à la fois de notre désespoir – nous l’avons perdu – et de notre espérance – nous avons fugitivement entrevu notre autre nature, sublime et céleste…
(…)"
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(1) Elle s'exprime dans ces mots du Silène au roi Midas: « Race éphémère et misérable, enfant du hasard et de la peine, pourquoi me forces-tu à te révéler ce qu'il vaudrait mieux pour toi ne pas entendre ? Ce que tu dois préférer à tout, c'est pour toi hors d'atteinte : c'est de ne pas être né, de ne pas être, d'être néant. » (Nietzsche in Naissance de la tragédie, paragraphe 3, in Œuvres, trad. de Henri Albert, Paris, Robert Laffont, 1993).
(2) Toutes les citations ont été traduites par l’auteur de la préface, sauf mention contraire.


Il me semble que ce livre constituerait un joli présent pour les fêtes de Noël. C'est dans cet esprit, en tout cas, qu'il fut publié par Barrie. Quant à moi, petite ventriloque, je l'ai conçu d'abord comme un livre destiné aux adultes, mais un livre auquel les enfants pourraient goûter. En cela, je respecte l'enfance dans l'enfant. Selon moi, adapter et édulcorer sont des préceptes barbares et une insulte que l'on fait aux petites personnes. 
Plus personnellement - mais est-il quelque chose dans mon travail qui ne le soit pas infiniment ? -, ce livre inaugure un nouveau chapitre de mon existence – chapitre dont le titre sera révélé par la dédicace que j'ai apposée dans cet ouvrage... Barrie est le parrain de ce futur et, sans lui, il est vraisemblable que nous n'aurions pas tenté cette prodigieuse aventure ! Mais cela ne change point mon avis sur les mères, vous savez... Même si je ne suis pas à une contradiction près. Quoi qu'il en soit, j'espère bien être une mère indigne, car je hais plus que jamais les mères – celles, par exemple, qui donnent l'espoir que l'enfance n'est qu'un début quand elle n'est déjà que la mort consommée. Être adulte n'est que l'extrapolation de l'enfance que l'on a été capable d'avoir, avec sur le dos le fardeau de la peur et des échecs. Bien sûr, je songe à Romain Gary, sublime héros de mon univers. 

"Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu'à la fin de ses jours. Après cela, chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d'amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n'y a plus de puits, il n'y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour et vous avez sur vous de la documentation. Je ne dis pas qu'il faille empêcher les mères d'aimer leurs petits. Je dis simplement qu'il vaut mieux que les mères aient encore quelqu'un d'autre à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n'aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants."

Par chance, la mienne, qui n'était qu'une matrice cassée, était une ordure et l'esclave de ses pauvres démons  ; elle m'aura rendu un service inestimable dont je ne saurais jamais la remercier assez – et je le dis sans ironie aucune, sans amertume non plus. Il n'est plus temps pour cela. Il  était déjà bien trop tard quand il eût été temps de la haïr et de lui en vouloir : à peine m'étais-je rendu compte que j'étais différente –  tous les autres de ma connaissance avaient une mère, la mienne m'avait abandonnée à la naissance –  que j'avais appris à m'en passer. J'aurais préféré avoir un père, car j'ignorais vraiment à quoi il aurait pu servir. Peut-être est-ce la raison pour laquelle j'ai beaucoup d'indulgence et de tendresse pour les pères, parce qu'il m'en a longtemps manqué un, jusque dans mon imaginaire. 


Ce qui est certain, c'est que Peter et moi sommes faits de la même ombre et que nous avons tété les mêmes fantômes. Il est également incontestable qu'une même artère irrigue le coeur de Barrie, de Gary, de Léautaud, de Céline et de quelques autres de mes pères. Oui, je conjugue toujours le mot père au pluriel, quand je peinerais à accorder la moindre singularité ou le plus infime poids à la mère. 



De digression en digression, je me révèle bien davantage qu'il n'y paraît et j'aime me mettre en danger et à nu. Précisément, parce que sans danger la vie ne vaut rien et, moins courageusement, parce qu'il y a toujours une ombre, cet autre moi, pour me vêtir un peu  ; et personne ne peut voir à travers – pas même moi. Non que je m'y refuse, pourtant. Mais si je savais, le ressort serait brisé. 

En écrivant ces quelques lignes, je songe à la perception que nos écrivains français (du temps où il en existait encore, car je hais et méprise à peu près près tous ceux qui écrivent aujourd'hui dans notre langue) avaient de Barrie. Je sais que Larbaud le connaissait (il le cite dans son Journal), mais je songe à Paul Morand qui évoque – fort mal, cela va sans dire, et cela me déçoit beaucoup tant je prise le style de cet écrivain  – la figure de Barrie dans ce livre:





Morand affirme qu'à son époque Barrie était davantage connu en France que dans son propre pays (je crois que Morand se trompe) ; peut-être était-il bien connu en France, jadis, mais sa renommée s'estompa en un éclair, faute de traductions de ses oeuvres et, par conséquent, par une méconnaissance de l'oeuvre. Méconnaissance à laquelle n'échappe pas Morand lorsqu'il affirme que "Barrie (...) se refusa à grandir, et voulut rester un enfant" ou bien lorsqu'il évoque l'amour (si c'est là l'amour d'un fils, j'espère que cet autre enfant, celui qui est en chemin pour me rendre visite, me détestera) qu'il concevait pour sa mère ou d'autres inexactitudes...


En cela, Morand, comme d'autres avant et après lui, s'est laissé piéger par ce que j'appelle le "truc" de Barrie, à savoir ce tour de main particulier qui consiste à tromper le lecteur et à ne lui laisser percevoir qu'un de ses "moi", le plus fictif, bien évidemment...

***
Billet écrit en écoutant les Préludes de Debussy - qui fut inspiré par Barrie et Rackham, ainsi que je vous le révélai ici

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Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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