lundi 15 avril 2013
{H. C. Andersen...}
Donnons des nouvelles, et des bonnes, puisque certains m'en demandent !
Après une expérience désagréable, mais fondatrice (si nous ne sommes pas trop friables, nous apprenons toujours de ceux qui nous blessent et nous mentent sans états d'âme), avec un metteur en scène hypocrite, mercenaire, vampire et inculte, dont le seul talent consiste à piller, toute honte bue, les autres pour mettre en scène des choses mortes et vulgaires, un metteur en scène qui pense pouvoir obtenir deux tiers (!) de mes droits d'auteur sur un texte dont il n'a pas écrit une ligne (il en serait bien en peine...), un metteur en scène qui m'appelait, les larmes au bord des yeux, sa "sœur", un metteur en scène excellent comédien (accordons-lui cela, comme on jette un morceau de pain rassis à une mauvaise bête) que j'ai aidé (et bien plus qu'il ne l'a jamais avoué à quiconque) à mettre en scène un beau Peter Pan... je suis revenue au vrai, avec notamment deux projets théâtraux en cours – à moyen et long terme...
Et la vie est belle ! Et je compte bien le prouver, sans rien renier ou rogner, et surtout pas mon cœur d'enfant si avide d'amour et d'absolu qu'il en devient, parfois, mauvais conseiller !
Après une expérience désagréable, mais fondatrice (si nous ne sommes pas trop friables, nous apprenons toujours de ceux qui nous blessent et nous mentent sans états d'âme), avec un metteur en scène hypocrite, mercenaire, vampire et inculte, dont le seul talent consiste à piller, toute honte bue, les autres pour mettre en scène des choses mortes et vulgaires, un metteur en scène qui pense pouvoir obtenir deux tiers (!) de mes droits d'auteur sur un texte dont il n'a pas écrit une ligne (il en serait bien en peine...), un metteur en scène qui m'appelait, les larmes au bord des yeux, sa "sœur", un metteur en scène excellent comédien (accordons-lui cela, comme on jette un morceau de pain rassis à une mauvaise bête) que j'ai aidé (et bien plus qu'il ne l'a jamais avoué à quiconque) à mettre en scène un beau Peter Pan... je suis revenue au vrai, avec notamment deux projets théâtraux en cours – à moyen et long terme...
Et la vie est belle ! Et je compte bien le prouver, sans rien renier ou rogner, et surtout pas mon cœur d'enfant si avide d'amour et d'absolu qu'il en devient, parfois, mauvais conseiller !
On m'a souvent dit, depuis l'enfance, que je faisais peur – encore récemment. Je ne sais à quoi cela tient, peut-être au fait que, moi, je n'ai pas peur : ni de me montrer telle que je suis – y compris jusque dans mes laideurs –, ni de dire ce que je pense et ressens, entièrement, sans souci de ménager les autres et, surtout, sans calcul. Je ne pense pas devoir ma vérité à mes seuls amis ; ma générosité en cette matière est universelle. Je suis consciente que cette liberté que je me donne a un prix et je le paie comptant ; je suis consciente que cette liberté extrême du dire et du faire me rend monstrueuse aux yeux de certains. Et, voyez-vous, je le suis, car mon agir procède d'un manque de politesse certain. Mais la politesse est-elle toujours altruisme, ou même simple souci de l'autre, quel qu'il soit ? Personne n'est assez sot pour le croire.
Mon manque de politesse révèle sûrement une extrême vanité ou prétention : celle d'être aimée tout entière. Je veux que l'on m'aime (ou me haïsse) absolument. Et j'en ai autant pour les autres, pour tous les autres : je les aime ou les hais comme je veux l'être. Ma seule limite est le mensonge sous toutes ses formes. La pire d'entre elles étant le mensonge par omission, car au mensonge on ajoute la lâcheté.
Travailler avec moi n'est pas facile, pas plus qu'il ne m'est facile de travailler avec les autres, de leur faire une place. Nous sommes donc à égalité, dans une époque qui ne revendique, très hypocritement, que cela... (Mais cela n'existe pas et fort heureusement ! La nature n'a rien de démocratique : il ne manquerait plus que cela !)
Le monde tel qu'il va me dégoûte. Notre civilisation est morte. Mon rôle n'est point de politiser, mais je n'en pense pas moins. Quoi qu'il arrive, cependant, rien ne m'ôtera ma pure joie de vivre, cette joie qui est apparentée aux mystères de l'univers et en est l'écho – à ne pas confondre avec le vil plaisir des insatiables pourceaux qui font la culture et la politique de cette triste époque, ne jurant que par la satisfaction immédiate, et dont le metteur en scène de ma sirène n'est que le pitoyable représentant !
Mon manque de politesse révèle sûrement une extrême vanité ou prétention : celle d'être aimée tout entière. Je veux que l'on m'aime (ou me haïsse) absolument. Et j'en ai autant pour les autres, pour tous les autres : je les aime ou les hais comme je veux l'être. Ma seule limite est le mensonge sous toutes ses formes. La pire d'entre elles étant le mensonge par omission, car au mensonge on ajoute la lâcheté.
Travailler avec moi n'est pas facile, pas plus qu'il ne m'est facile de travailler avec les autres, de leur faire une place. Nous sommes donc à égalité, dans une époque qui ne revendique, très hypocritement, que cela... (Mais cela n'existe pas et fort heureusement ! La nature n'a rien de démocratique : il ne manquerait plus que cela !)
Le monde tel qu'il va me dégoûte. Notre civilisation est morte. Mon rôle n'est point de politiser, mais je n'en pense pas moins. Quoi qu'il arrive, cependant, rien ne m'ôtera ma pure joie de vivre, cette joie qui est apparentée aux mystères de l'univers et en est l'écho – à ne pas confondre avec le vil plaisir des insatiables pourceaux qui font la culture et la politique de cette triste époque, ne jurant que par la satisfaction immédiate, et dont le metteur en scène de ma sirène n'est que le pitoyable représentant !
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