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jeudi 7 mai 2009
L'une de mes manies est de vouloir absolument partager avec le monde entier ce qui enchante mon esprit et y fait pousser toutes sortes de fleurs, des sauvages à celles, trop délicates pour l'exposition franche, qui ne survivent pas hors des serres de mon imaginaire... Il est des choses aimées dont le partage décuple le bonheur engendré par cette forme de dépossession. Tel est le cas de l'art, du langage universel des âmes qui se retrouvent sœurs par le fait d'un détail, d'une image, d'un son, d'un sentiment fugace.
En Écosse, par l'intermédiaire des propriétaires de notre Guest House, j'ai découvert une artiste, originaire de Uist (Hébrides extérieures, toujours), qui chante en gaélique et qui a su toucher mon cœur, même si je ne comprends pas cette langue. Il s'agit de Julie Fowlis, dont je vous recommande bien chaleureusement ce disque :

A l'intérieur du livret qui accompagne le disque, on peut découvrir les paroles, qui sont également traduites en anglais.

J'ai encodé pour vous un des titres que je préfère sur cet album.

Fowlis


Sa page MySpace.

TO BE CONTINUED...

mardi 5 mai 2009
(Bon anniversaire, Robert !)

Callanish - ou Callernish ou encore Callainn en gaélique semble étymologiquement, d'après mon petit dictionnaire - désigner l'ancienne nouvelle année (le 13 janvier actuel) ou le 31 décembre.
Le site est intéressant car c'est le seul site de ce type à Lewis où les pierres sont disposées en forme de croix chrétienne.
Des légendes nombreuses se rattachent à ce lieu très spécial. Je vous les raconterai peut-être un jour, mais ce ne sera pas aujourd'hui, car la journée a consumé toutes mes forces vitales...





lundi 4 mai 2009
Mon ami anglais, Robert, me supplie de mettre en ligne des vidéos de l'île de Lewis, alors que j'escomptais les télécharger dans l'ordre chronologique de notre voyage... Je m'exécute volontiers, cependant, en présentant les vidéos les moins impressionnantes de Lewis - quoique le ciel à la Friedrich donne ici parfois un aperçu de son velouté violent mais il est encore plus inquiétant lorsque l'on se trouve sur place... Une puissance dionysiaque ! Tous les éléments combattent en ce point du globe.

Cette vidéo réalisée lors de notre arrivée, près de notre merveilleuse Guest House, située dans le village nommé Back, donne le visage le plus paisible de l'île. J'ai projeté un prénom dans le vent, celui d'une personne remarquablement douée et vivante, que j'aime profondément, l'Amie. J'espère que l'écho le lui a rendu. Je crois que oui...


En direction de l'île de Harris, qui est la partie la plus lunaire de cette géographie sauvage.



TO BE CONTINUED...
mercredi 29 avril 2009
M. Golightly, d'ordinaire si posé, au flegme britannique affirmé dans les plus dramatiques circonstances, aussi imperturbable qu'un horse guard à Buckingham Palace, m'a soudain regardée dans les yeux, haussant à peine un sourcil moqueur, et a dit ces simples mots :
"C'est dément !"
Le rire était proche et il voulait le conserver par-devers lui, par égard pour la personne si fière et si prompte au péril le plus grotesque qu'il avait en face de lui, mais il n'a pu le retenir indéfiniment, tant la situation devenait... folle. Mais il s'est ressaisi bien vite : "C'est dément. Mais je suis prêt à le faire... si tel est ton désir." Pourquoi a-t-il dit cela et pourquoi mon coeur s'est-il gonflé à cet instant de fierté pour mon héros ? Je vous le raconterai peut-être en détail au retour. Sachez simplement que nous avons vraiment vécu l'aventure ce matin et que, même si ce fut un demi-succès ou un demi-échec, j'ai vécu intensément cette quête... Celle d'une île grosse comme la main d'une enfant que je n'ai pas atteinte.
Sur le chemin - presque deux heures de route de l'île de Lewis où nous résidons jusqu'à l'île de Harris (capitale du tweed) -, à 30 kilomètres par heure sur des routes à double sens (de la largeur d'une seule voiture), où il est donc souvent impossible de croiser une autre voiture (passing places), où moutons et vaches font la sieste en pleine voie, où pendant des kilomètres vous ne voyez pas âme qui vive, nous avons de manière improbable aperçu ceci, surgi de je ne sais où :(une voiture ancienne, qui n'avait même pas de clignotants !)
M. Golightly a dit la seule chose sensée en ces circonstances : "Monsieur Barrie, dans les années 20, a pu emprunter la route dans une telle voiture... En fait, c'est lui..." Et il a dit cela au moment où j'avais perdu la foi. Voici pourquoi je l'aime.
Et la journée s'est terminée ainsi, par la découverte d'un endroit où Barrie grava ses initiales sur une vitre...





Holly en explorateur, jumelles en main (vous verrez !), est affalée dans son lit et vous écrit, l'esprit en quête d'un whisky pour la remettre d'aplomb.
C'est vrai, c'était dément...
Je ne peux garantir plus de sagesse la prochaine fois, cependant.
mardi 10 mars 2009
Certains jours sont plus chanceux que d'autres et c'est ainsi que, préparant une page musicale pour mon site Barrie, j'ai eu la chance de trouver ce disque-ci et de pouvoir l'acquérir.

ll ne s'agissait pas simplement pour moi de répondre aux séductions du beau suranné, du délicieux désuet, mais de faire vivre dans mon oreille, comme si je la collais à un vieux coquillage, un monde, celui de Barrie, mis en musique par Norman O'Neill ou bien par Sir William Walton. Le premier, directeur musical du London's Haymarket Theatre dès 1909, eut l'heur d'habiller de sons délicats et mystérieux la pièce de Barrie, Mary Rose, mais aussi L'oiseau bleu de Maeterlinck - et la filiation entre ces deux poètes a déjà été mise en exergue ici. Le second prêta son talent au Boy David de Barrie - une des oeuvres de Barrie que j'aime le moins, je dois le confesser.
Puisque les Hébrides sont assez proches de moi, désormais, et que l'île de Mary Rose s'y situe, je vous propose d'entendre l'appel de cet île "qui aime [tant] être visitée" qu'elle ne laisse pas toujours repartir ceux qui y posent le pied... Et, moi, est-ce qu'elle me fera prisonnière? Je ne suis pourtant plus une toute jeune fille...
Mary Rose
Je ne suis pas étonnée que Hitchcock ait été à ce point envoûté par l'histoire de Barrie. Instinctivement, il a perçu tout ce qu'elle recèle de danger, de perversion et d'étrange.

Harry : Il me semble que vous craigniez d'être un fantôme. Je crois bien qu'être un fantôme est pire que de les voir.
Mary Rose : Oui.
H. : Est-ce que cela rend solitaire d'être un fantôme ?
M.R. : Oui.
H. : Connaissez-vous d'autres fantômes ?
M. R. : Non.
H. : Le voudriez-vous ?
M.R. : Oui.
H. : Je peux le comprendre.

Mary Rose
, extrait. Cf. notre page.

Cf. également ce très bon article consacré, en partie, au disque susmentionné.

Les roses du Pays d'Hiver

Retrouvez une nouvelle floraison des Roses de décembre ici-même.

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Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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