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vendredi 24 octobre 2014
... et sur Amazon... Oui, AMAZON, tant décrié par les tenants de l'Unique Morale, alors que je pourrais écrire une véritable lettre d'amour à ce site de vente par correspondance... Amazon (américain, français, anglais et allemand) m'a sauvé la vie mille fois, et ce, depuis son ouverture : lorsque vous habitez une petite ville de province, vous pouvez toujours tenter de dégoter la perle rare, le livre épuisé, l'ouvrage en scots ou en vieux norrois de vos rêves... Sans parler des disques ou des films introuvables ailleurs... Je suis fort marrie de le dire, mais les libraires ne sont que trop souvent des vendeurs de soupe incultes ; je préfère donner mon argent à Amazon, même si je suis probablement l'une des meilleures clientes de ma librairie... Et ils geignent, sans répit, alors que, de toute la chaîne du livre, c'est l'auteur qui est le moins payé et le libraire qui palpe le plus...
Voici donc mon dernier livre publié chez Terre de Brume... Le prochain le sera chez un grand éditeur. Je n'ai pas oublié de venir vous raconter mon dernier voyage en Angleterre, mais je suis fort occupée depuis plusieurs mois à divers projets littéraires... Je vous garde, cher amis des Roses de décembre, chers amis de Barrie, dans mon cœur. Je regrette que l'éditeur ait ressenti le besoin d'ajouter ce bandeau. Peter Pan ne fait pas vendre. Il fait précisément fuir les lecteurs que j'essaie d'atteindre (ceux qui s'imaginent que l'auteur de Peter et Wendy doit être cantonné dans la nursery)... J'aurais, quant à moi, écrit cette accroche : "Hitchock en rêvait !" À très bientôt !
Libellés :James Matthew Barrie,Mary Rose,traduction
vendredi 8 août 2014
L’une des analyses les plus intelligentes écrites sur Barrie, on la doit à un modeste écrivain (identité dévoilée dans ma postface à Mary Rose : livre à paraître en octobre; je suis trop silencieuse en ce moment, car l'esprit et les mains fort occupés par plusieurs publications...), qui, en quelques pages, révèle le secret de Sir James :
« L’évolution de Tommy – je veux dire de Barrie – est fascinante : timidement (mais avec quelle obstination !), il a œuvré et s’est avancé, à la force du poignet, vers son essence, jusqu’à ce qu’il parvienne enfin à occuper la place qui était réellement la sienne. Il est à la mode de dire qu’il « n’a jamais grandi ». Cette déclaration se veut un éloge, mais c’est un commentaire insipide face au processus à l’œuvre dans sa carrière. Ce qui est vraiment étonnant, dans son cas, c’est qu’il a effectivement grandi, et n’a cessé de grandir ; mais, au lieu de grandir en hauteur, il a grandi en s’enracinant. » Barrie est donc tout entier rhizome et Mary Rose la jolie fleur (empoisonnée) de son âme.
« L’évolution de Tommy – je veux dire de Barrie – est fascinante : timidement (mais avec quelle obstination !), il a œuvré et s’est avancé, à la force du poignet, vers son essence, jusqu’à ce qu’il parvienne enfin à occuper la place qui était réellement la sienne. Il est à la mode de dire qu’il « n’a jamais grandi ». Cette déclaration se veut un éloge, mais c’est un commentaire insipide face au processus à l’œuvre dans sa carrière. Ce qui est vraiment étonnant, dans son cas, c’est qu’il a effectivement grandi, et n’a cessé de grandir ; mais, au lieu de grandir en hauteur, il a grandi en s’enracinant. » Barrie est donc tout entier rhizome et Mary Rose la jolie fleur (empoisonnée) de son âme.
Céline-Albin Faivre
Libellés :James Matthew Barrie,Mary Rose,traduction
mercredi 6 mai 2009
Les îles m'ont toujours fait rêver. Et je crois que ce fut d'abord la faute d'Enid Blyton (qui fut longtemps un homme dans mon esprit). Je me rêvais pendant des années membre des Famous Five. Stevenson et Ballantyne vinrent après attiser cette passion. Puis, je découvris, sans jamais cependant l'accepter, que j'étais une personne très ordinaire qui ne vivrait jamais de telles aventures, mais qui pouvait en inventer, ce qui était presque aussi bien et peut-être même mieux. Ainsi, je ne fus jamais désespérée par ce rêve, tant que j'avais près de moi un papier et un crayon et deux paupières à fermer solidement pour mieux rêver dessous.
Jadis, il y eut l'explorateur Scott, le Capitaine Robert Falcon Scott, mort tragiquement (la lettre d'adieu écrite à Barrie, alors qu'il savait qu'il allait mourir, est déchirante ; elle est présente dans le livre ci-dessous), dont le fils était le filleul de J. M. Barrie.
Le demi-frère (par la mère, Kathleen Bruce) de ce filleul est le propriétaire, avec son épouse, de l'ancienne maison de Barrie, à Bayswater, à Londres, là où je perdis les gants guimauve en 2007. Souvenez-vous.
Jadis, il y eut l'explorateur Scott, le Capitaine Robert Falcon Scott, mort tragiquement (la lettre d'adieu écrite à Barrie, alors qu'il savait qu'il allait mourir, est déchirante ; elle est présente dans le livre ci-dessous), dont le fils était le filleul de J. M. Barrie.
Le demi-frère (par la mère, Kathleen Bruce) de ce filleul est le propriétaire, avec son épouse, de l'ancienne maison de Barrie, à Bayswater, à Londres, là où je perdis les gants guimauve en 2007. Souvenez-vous.
Le but de la mission était pourtant aisé : atteindre l'île de Mary Rose, en suivant les indices laissés par Andrew Birkin sur son magnifique site, dont le travail est un modèle pour moi et à qui je dois beaucoup. J'aime et admire Andrew, qui est un gardien sincère, généreux et courageux de la mémoire de Barrie. Jamais je n'oublierai le jour où le facteur m'apporta un colis enveloppé de papier brun. A l'intérieur, une édition originale du Little White Bird signée de la main de son auteur sur une page, une dédicace d'Andrew sur l'autre. Je veux être brûlée avec ce livre lorsque je mourrai. Je rappelle également qu'il m'avait offert sur DVD le contenu de sa base de données et que je n'ai pas encore fini de l'explorer - mais je suis plus douée, heureusement, pour ce genre d'explorations intellectuelles et imaginaires. Les images ci-dessous sont donc celles d'Andrew lorsqu'il se rendit là-bas, plus de 30 ans avant moi. A une différence près : Andrew avait un canot pour s'y rendre et pas moi! Ce qui prouve le bon sens de cet homme.
Je rêvais de cueillir la même bruyère qu'Andrew. Mais il y a loin de la main à l'île et à la bruyère qui pousse entre ses crocs en roc...
L'île de Mary Rose, grosse comme une main d'enfant, est bien plus petite que celle que Barrie décrivit dans sa pièce. Même si nous avions atteint le loch, nous n'aurions pu, sans canot, y poser le pied. Dois-je préciser que je ne sais pas non plus nager ?
Sur la route, nous vîmes un loch avec une île posée qui est, pour moi, comme une soeur de celle qui me restera interdite.
afin de trouver ce lieu magique, nous fûmes en mesure d'emprunter la route idoine en voiture et d'atteindre un sentier pédestre qui devait nous conduire au but, le sentier au bout duquel le loch apparaît. En tout cas, c'est indiqué sur la carte :
[Je scannerai cette portion plus tard...]
Le seul problème était que ce sentier était long d'environ 10 kilomètres. Soit 20 kilomètres à faire à pied, non équipés, sur un chemin caillouteux, boueux, difficile à pratiquer en chaussures vernies (les miennes), et sans moyen d'utiliser nos téléphones en cas de pépin (j'avoue ne pas y avoir pensé dans le feu de l'action). De notre Guest House à cette portion de l'île de Harris, il avait déjà fallu affronter 1h40 de route. Une route à laquelle mon estomac ne résista pas, car je suis malade en voiture comme un chien. Pour M. Golightly, ce fut une partie de plaisir. Comme tous les garçons, il adore les voitures et se rêve pilote de rallye. Il a la conduite nerveuse qui va avec ce rêve...
Dès le départ, M. Golightly était dubitatif, mesurant les difficultés en homme pragmatique et les moyens pour les contourner, mais enthousiaste. Délesté de son fardeau (moi), il aurait atteint le loch, je le sais. Mais je ne voulais pas qu'il fît le chemin seul.
D'où le "c'est dément !" de M. Golightly, lorsque nous empruntâmes le sentier pédestre et lorsqu'il comprit, après un ou deux kilomètres, qu'il devrait... me porter jusqu'au loch à l'aller et au retour. Or, je pèse plus lourd que M. Golightly... C'est ainsi que je renonçai sur le chemin. Mais M. Golightly me promit un retour sur le lieu, un jour, et il tient toujours ses promesses. Or, je ne suis plus sûre de vouloir connaître cette île. Son idée m'est davantage nécessaire que sa présence effective.
En images et en vidéos notre parcours d'aventurier, ci-dessous.
TO BE CONTUINUED...
Le vent, si violent, couvre complètement mes paroles et j'ai le visage tellement gelé que je ne parviens pas à parle comme il faut...
mardi 10 mars 2009
Certains jours sont plus chanceux que d'autres et c'est ainsi que, préparant une page musicale pour mon site Barrie, j'ai eu la chance de trouver ce disque-ci et de pouvoir l'acquérir.
ll ne s'agissait pas simplement pour moi de répondre aux séductions du beau suranné, du délicieux désuet, mais de faire vivre dans mon oreille, comme si je la collais à un vieux coquillage, un monde, celui de Barrie, mis en musique par Norman O'Neill ou bien par Sir William Walton. Le premier, directeur musical du London's Haymarket Theatre dès 1909, eut l'heur d'habiller de sons délicats et mystérieux la pièce de Barrie, Mary Rose, mais aussi L'oiseau bleu de Maeterlinck - et la filiation entre ces deux poètes a déjà été mise en exergue ici. Le second prêta son talent au Boy David de Barrie - une des oeuvres de Barrie que j'aime le moins, je dois le confesser.
Puisque les Hébrides sont assez proches de moi, désormais, et que l'île de Mary Rose s'y situe, je vous propose d'entendre l'appel de cet île "qui aime [tant] être visitée" qu'elle ne laisse pas toujours repartir ceux qui y posent le pied... Et, moi, est-ce qu'elle me fera prisonnière? Je ne suis pourtant plus une toute jeune fille...
Je ne suis pas étonnée que Hitchcock ait été à ce point envoûté par l'histoire de Barrie. Instinctivement, il a perçu tout ce qu'elle recèle de danger, de perversion et d'étrange.
Puisque les Hébrides sont assez proches de moi, désormais, et que l'île de Mary Rose s'y situe, je vous propose d'entendre l'appel de cet île "qui aime [tant] être visitée" qu'elle ne laisse pas toujours repartir ceux qui y posent le pied... Et, moi, est-ce qu'elle me fera prisonnière? Je ne suis pourtant plus une toute jeune fille...
Je ne suis pas étonnée que Hitchcock ait été à ce point envoûté par l'histoire de Barrie. Instinctivement, il a perçu tout ce qu'elle recèle de danger, de perversion et d'étrange.
Harry : Il me semble que vous craigniez d'être un fantôme. Je crois bien qu'être un fantôme est pire que de les voir.
Mary Rose : Oui.
H. : Est-ce que cela rend solitaire d'être un fantôme ?
M.R. : Oui.
H. : Connaissez-vous d'autres fantômes ?
M. R. : Non.
H. : Le voudriez-vous ?
M.R. : Oui.
H. : Je peux le comprendre.
Mary Rose, extrait. Cf. notre page.
Cf. également ce très bon article consacré, en partie, au disque susmentionné.
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- Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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