- Le premier est consacré à cinq films qui sont pour la majorité des adaptations de classiques de la littérature anglo-saxonne :
- Treasure Island (1934) : le sublime roman de Stevenson dans les mains du réalisateur (le dernier, puisque plusieurs travaillèrent sur le projet) d'Autant en emporte le vent, Victor Fleming ;
David Copperfield (1935) : pas n'importe lequel, celui de Cukor, cinéaste chéri de Holly ! L'intégrale de son oeuvre a été rediffusée sur TMC, il y a peu de temps. Bien sûr, le regard de Cukor[W.C. Fields surprenant dans le rôle de Micawber]sur l'oeuvre de Dickens ne vaut pas celui de David Lean, auteur de deux très belles adaptations dickensiennes, De grandes espéranceset Oliver Twist(Polanski, mlagré toute mon admiration, est très en-deçà des mérites de Lean) ;- A Tale of Two Cities (1935) : je n'ai encore jamais vu cette version cinématographique du roman de Dickens et je suis très curieuse du traitement qu'il a subi ici puisque je ne connais pas son réalisateur, Jack Conway. Précision : David O. Selznick l'a produit (que n'a-t-il pas produit ? Telle est la question.) ;
- Marie Antoinette (1939) : un film de W.S. Van Dyke avec Tyrone Power (je l'imagine très bien dans la peau de Fersen) et Norma Shearer (elle manqua de peu l'Oscar pour son rôle) ;
- Pride and the Prejudice (1940) : alors que nous avons pu apprécier le film de Joe Wright et adorer le téléfilm de la BBC, il restait à découvrir cette version ancienne de Robert Z. Leonard, avec Laurence Olivier dans le rôle très convoité de M. Darcy.
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Voilà
Vidéo envoyée par misshollygolightly
« Je crois que David Copperfield est un nouvel évangile. Je crois enfin que M. Dick, à qui j'ai seul affaire ici, est un fou de bon conseil, parce que la raison qui lui reste est la raison du coeur et que celle-là ne trompe guère. Qu'importe qu'il lance des cerfs-volants sur lesquels il a écrit je ne sais quelles rêveries relatives à la mort de Charles 1er ! Il est bienveillant ; il ne veut de mal à personne, et c'est là une sagesse à laquelle beaucoup d'hommes raisonnables ne s'élèvent point comme lui. C'est un bonheur pour M. Dick d'être né en Angleterre. La liberté individuelle y est plus grande qu'en France. L'originalité y est mieux vue, plus respectée que chez nous. Et qu'est-ce que la folie, après tout, sinon une sorte d'originalité mentale ? Je dis la folie et non point la démence. La démence est la perte des facultés intellectuelles. La folie n'est qu'un usage bizarre et singulier de ces facultés. »
"Le nom de famille de mon père était Pirrip, et mon nom de baptême Philip, de ces deux mots ma langue enfantine ne sut rien faire de plus long ni de plus explicite que Pip. C'est ainsi que je me donnai le nom de Pip et que l'on vint à m'appeler Pip. Je donne Pirrip comme le nom de famille de mon père sur la foi de sa pierre tombale et sur la foi de ma soeur, Mrs Joey Gargery, la femme du forgeron. N'ayant jamais vu ni mon père, ni ma père, ni même un portrait de l'un d'eux (car ils vécurent bien longtemps avant le temps des photographies), la première idée que je me fis de leur apparence fut tirée, contre toute raison, de leur pierre tombale. D'après la forme des lettres gravées sur la tombe de mon père, j'imaginai assez bizarrement un homme carré, robuste, basané, aux cheveux noirs et frisés. Mais du caractère et du tour de l'inscription "ainsi que Georgiana, épouse du ci-dessus", je tirai la conclusion puérile que ma mère avait été une femme maladive, marquée de taches de rousseur. Quant aux cinq petits losanges de pierre longs d'un pied et demi environ, régulièrement alignés auprès de leur tombe, et consacrés à la mémoire de cinq petits frères qui avaient renoncés par trop tôt à tenter de gagner leur vie dans la mêlée universelle, je leur dois d'avoir nourri religieusement cette croyance qu'ils étaient tous venus au monde sur le dos, les mains dans les poches de leur pantalon, et qu'ils ne les en avaient jamais tirées pendant leur existence terrestre."
"Longtemps après que le médecin de la paroisse l'eut introduit dans ce monde de douleur et de tourments, on fut considérablement enclin à croire que l'enfant ne survivrait pas pour porter quelque nom que ce fût (...)"
"Deviendrai-je le héros de ma propre vie, ou bien cette place sera-t-elle occupée par quelque autre ? [La plus belle première phrase de tous les romans du monde, selon moi !] A ces pages de le montrer. Pour commencer l'histoire de ma vie par le commencement, je note que je suis né (on me l'a dit et je le crois) un vendredi à minuit. On remarqua que l'horloge se mit à sonner, et moi à crier, simultanément. (...) Je suis né coiffé; et ma coiffe fut mise en vente, par voie d'annonce dans les journaux, au très bas prix de quinze guinées."
(Traduction et notes : Céline-Albin Faivre - Tous droits réservés)
Voir ce lien-ci.
"Cher Smee,Accepteriez-vous de venir prendre le thé à la maison et d'apporter avec vous votre machine à coudre ?"
"Il y a deux grandes raisons qui justifient ma longue association avec Peter Pan : la première est mon amour pour la pièce et pour le rôle de Smee, la seconde est que je dois subvenir à mes besoins. Je suis un homme de théâtre depuis plus de cinquante ans et personne, dans ma position, ne peut s'attendre à être encore désiré... Par conséquent, j'accueille avec joie chaque nouvelle saison de Peter Pan, veillant sur elle avec autant de soin que s'il s'agissait - ainsi que me le dit, un jour, mon vieil ami Chance Newton - de ma pension de vieillesse.**"
- "Un roman est une vie prise en tant que livre. Toute vie a une épigraphe, un titre, un éditeur, un avant-propos, une préface, un texte, des notes, etc. Elle les a ou peut les avoir."
- "La littérature n'est pas pour moi une collection de livres multipliés à l'infini, rangés sur les rayons de la bibliothèque universelle. C'est aussi, c'est surtout ce qui crée partout, par-delà l'espace et le temps, par-delà les différences de lieux et de langues, un réseau de relations aussi fortes que subtiles entre les morts et les vivants, entre ces vivants morts que sont souvent les écrivains, et ces vivants imaginaires, dits pour cela même immortels, que sont leurs créatures d'encre et de papier."
Quelques chapitres...
Les roses du Pays d'Hiver
Retrouvez une nouvelle floraison des Roses de décembre ici-même.
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- Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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